Complément d'humeur

Je parle que de ce que je fais et de ce qui m'arrive. Peut-être parce que j'ai moins de temps pour moi, moins le temps pour m'analyser. Peut-être parce que j'ai pas parlé de moi depuis longtemps avec quelqu'un, d'habitude ça m'aide à faire le tri. Peut-être parce que j'ai peur de froisser ceux qui m'entourent : par un accord tacite, ni Eve ni moi n'avions évoqué nos tensions sur le blog lorsque nous le partagions. De même j'hésite à parler de mes amours maintenant...

Pudeur mal placée (parce que c'est pas dans mes habitudes, hein !) ou retenue nécessaire ? Je ne sais pas. Peur de regarder ce que j'ai dedans et où je vais, aussi, sans doute. Mais la non-action est une action malgré tout alors, vu qu'on ne peut pas s'arrêter de vivre le temps de voir où on en est de notre vie, si je regarde pas où je vais je risque fort de me prendre un mur.

Je me perds moi-même je crois. J'aurais besoin de plus d'espace, de plus de temps, de plus de folie dans ma vie et de plus de couchers de soleil sur la mer aussi. Retrouver des moments simples près de la nature (quel cliché, oui je sais) et des gens. La vie parisienne est exhaltante mais aussi dépersonnalisante en fait (oui je sais encore un néologisme, j'aime le français vivant je vous dis).

C'est quand même bizarre que le soir où je me dis ça soit celui où je parle avec Manu et Lunar par icq, offrant l'analyse de docteur Solveig au passage - non ?

Bon je vous laisse parce que ça fait un moment que je geeke et je vais pas laissser Jonathan languir plus longtemps. Bisous.