Complément d'humeur

Je commençais à me demander ce qui lui était arrivé ! Hier soir après avoir bloggué j'ai rejoint Jonathan dans la salle, et on retrouvé une humeur synchronisée : pas envie de se lancer dans une autre grande discussion sur "pourquoi c'est compliqué entre nous en ce moment". Alors on est allés prendre un bain, et je lui ai lavé les cheveux et le dos et le reste et il m'a lavé les cheveux et le dos et le reste et je peux vous dire qu'après on était propres, alors on est allés fumer une clope dans la salle pour finir de sécher et... heu... ben on a changé de pièce parce que les voisins de l'immeuble d'en face semblaient très interressés, donc on a migré vers la chambre d'Eve parce que le lit double est un luxe rare. Et on a pas pris le temps de fermer la porte. Et après qu'on ait fait l'amour, en retrouvant nos gestes d'avant, la complicité et la lenteur, et la tendresse et la patience que j'avais perdue de vue. Et lorsque nous sommes retombés sur le sommier, épuisés, haletants et comblés, j'ai tourné la tête et me suis rendue compte que nous n'avions échappé aus voyeurs d'en face que pour se retrouver observés par Morphine : le chat s'était tranquillement installé sur la moquette, et attendait patiemment que nous ayons fini de nous agiter pour venir faire câlin d'avant dormir. Les chats sont des obsédés sexuels. Décidément je veux être réincarnée en chat.

Ce matin petit déjeuner au lit (c'est l'une des choses au monde qui me font le plus plaisir) et re-sexe. Quand même, ça fait plaisir de retrouver ma libido, je commençais à m'inquiéter, première fois de ma (courte) vie que je ne pensais qu'à dormir en me couchant le soir. Travailler c'est tue-l'amour, et c'est d'autant plus dommage que Jonathan est revenu d'Autriche, comment dire, plus interressé que jamais par le sexe - comme quoi, l'abstinence ça a du bon. Non, je ne tenterai pas, je crois que je deviendrais folle...

Bon, je vais me laver pour aller manger des crêpes.