Complément d'humeur

Vivre me prend tout mon temps

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Cerf-volant

J'ai réalisé il y a quelques jours pourquoi j'étais aussi heureuse, pourquoi j'avais envie de le hurler à la face du monde et aux oreilles des malheureux qui m'appellent : je suis libre. Je vous l'ai déjà dit, mais comprenez-vous réellement ce sentiment? Je n'ai pas d'autres obligations que celles que je choisis, pas d'horaires imposés, pas de contraintes extérieures... et, vous savez, ce noeud de stress dans le ventre, celui qui pèse plus ou moins lourd selon les jours, et bien ça y est, il s'est envolé. Alors oui, je me pose des questions. Je m'interroge pour savoir si j'accorde assez de temps à mes amoureux (la réponse est non), si peut-être j'ai trop d'amoureux (mais je les aime, alors...), si assez de gens restent pour garder la maison la semaine prochaine, parce que je vais prendre des vacances à la mer, avec Dilo. Ben oui je suis déjà en vacances, c'est ça le luxe : l'être continuellement. Nous partons donc, en stop, vers l'Atlantique (oui c'est vague, mais on trouvera bien un coin joli où poser une tente).

On a d'autant plus besoin de bouger que durant les deux derniers jours, il y avait un festival dans la salle mitoyenne à la maison, et que l'organisation déplorable a beaucoup énervé tout le monde... mais nous avons entamé un cycle de discussions pour prendre des décisions concernant le lieu, espérant régler ce genre de problèmes...

Sinon, mes parents m'ont téléphoné ce soir pour me dire qu'ils étaient à une heure de route et qu'ils passaient me voir si je voulais. J'étais un peu surprise, m'enfin j'avais rien de prévu (et on venait de finir le ménage collectif, ça tombait bien). Ils sont venus, tout le monde était en réunion habitants (il y en a une par semaine, pour régler les détails pragmatiques et la vie ensemble) donc je les ai accompagnés au restaurant, où je leur ai expliqué ce que j'ai blogué dans les articles précédents (ils sont ouverts d'esprit, quand même!). Ensuite ils m'ont raccompagnée, ont croisé quelques personnes (à travers leurs yeux j'ai perçu à quel point mes cohabitants sont étranges, excentriques, fabuleux), puis je leur ai souhaité une bonne nuit : les Tanneries donnant sur le boulevard, ils n'auraient pas réussi à dormir.

... pourquoi ce titre? Parce que les Tanneries, c'est mon fil : celui qui permet de voler très haut, sans risque de se perdre car il reste une attache.

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Commentaires

1. Le lundi 7 juin 2004 à 17:14, par Kobal2

Pas besoin des Tanneries pour tout ça, ceci dit. Je veux dire, horaires imposés, obligations, contraintes exterieures, stress, tout ca tout ca, moi y'en a pas trop connaitre non plus...

2. Le lundi 7 juin 2004 à 17:41, par djrom

Et bien tu vois, que tu as réussi à retrouver ta jolie prose, il fallait juste du temps ... Non, j'ai pas grand chose de plus passionnant à dire, mais en tout cas (j'ai déjà du le dire, mais c'est l'âge qui veut ça) bonne vacances à vous deux, na !

3. Le vendredi 9 juillet 2004 à 15:34, par davux

« L'Atlantique, oui c'est vague » !! Ah ah, elle est bien bonne !

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Présentation

J'ai commencé à ouvrir les pages de mon carnet intime lors de mon passage à la non-exclusivité amoureuse, parce que j'avais besoin de poser des mots sur ce que je vivais et de le partager. J'aime garder ici des traces de moi, parce que je suis souvent surprise de retrouver longtemps après quelles furent mes pensées et émotions à un moment donné... ma démarche ignore toute pudeur, soyez prévenu.e.s. Ainsi donc, voici mes amours, ma vie en squat, et quelques réflexions politiques.