Complément d'humeur

Vivre me prend tout mon temps

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Déclic

C'est dur, d'expliquer ma vie actuelle. C'est le problème sur lequel je butte depuis plusieurs mois, qui m'a fait perdre mes mots (j'avoue avoir écrit particulièrement mal ces derniers temps). Il y a quelques jours, je pensais à arrêter mon blog parce que lassée de mon incapacité à dire.

Et hier, Lunar a parlé de l' article de Glazman sur Bloukblouk. J'ai lu, et ça m'a fait bondir. Laurent avait continué la controverse, et ça m'a donné envie de répondre. Dans un mail, Lu m'a dit qu'il avait apprécié mon commentaire et qu'il trouvait que j'avais retrouvé mes mots. J'ai réalisé que oui, enfin, je disais de nouveau exactement ce que je voulais.

Hier soir, toujours chez Jonathan et Toinou, il y avait des amis que je n'avais pas vus depuis une éternité. Je leur ai parlé un peu de ma maison. Ensuite j'ai relu Neverwhere, de Neil Gaiman (cette fois Nacara, j'y ai pensé*). En le posant, j'avais des choses à dire... et les mots pour le faire.

(Oui je sais, ça fait plein de liens dans tous les sens, mais je préfère donner tous les éléments)

  • mais j'ai oublié mon mot de passe (syndrôme poisson rouge, toujours)... la dernière phrase, c'est : "Et ils s'en furent par le trou du mur, vers les ténèbres, sans rien laissser derrière eux ; pas même la porte."

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Commentaires

1. Le jeudi 28 octobre 2004 à 18:30, par Taupe

Je suis d'accord avec lui. Sauf que je n'ai pas spécialement pensé que tu les avais perdus.
Ton idée est claire, pertinente et trés bien exprimée. Je ne sais toujours pas, pour ma part si j'y adhère. J'ai tendance à osciller, sur le cas Céline. Comme sur le cas Brasillach ou sur le cas Drieu la rochelle. Et sur d'autre. Bref.
C'était un peu la seule partie du débat qui m'intéressait. Ah non, je me suis personnellement senti un peu offusqué par certaines commentaires un poil condescendants et méprisants sur "la masse" dans le blog de Lunar (1). Il me semble que quand on partage un idéal libertaire, égalitaire etc. (qui par ailleurs semble proche du mien), qui passe par une lutte politique et sociale (personnellement en tant que syndicaliste mon angle d'attaque diverge de ceux exprimés dans cette polémique, il n'empèche que.) on ne devrait pas pouvoir se permettre ce genre de dédain.
M'enfin bon j'ai pas spécialement ouvert ma gueule là bas, parce que c'était hors sujet et il me semble aussi que Lunar est d'accord avec ça.
C'était juste histoire de.
_
(1) Commentaires qui, je le précise, ne venaient pas de lui.

2. Le jeudi 28 octobre 2004 à 18:47, par BohwaZ

Un jour les gens arrêteront de s'entre-dévorer pour des trucs à la con. Je me souviens maintenant pourquoi je déteste la "blogosphère" et pourquoi je l'ai toujours évitée...

3. Le jeudi 28 octobre 2004 à 19:17, par Solveig

> Taupe : contente de te revoir... tu sais, tes ecrits plus politiques me manquent :)

> BohwaZ : parfois les debats font avancer les idees...

4. Le jeudi 28 octobre 2004 à 19:53, par BohwaZ

Personnellement je n'appelle pas ça des débats, mais des lynchages... Du mal à faire avancer des idées avec autant de mauvaise foi et de "haine"... Enfin bref je vais pas m'étendre sur le sujet.

5. Le jeudi 28 octobre 2004 à 20:17, par Taupe

Solveig> Merci et moi pareil :-) POur les écrits plus politiques, un mien ami à tendance à dire souvent que tout est politique. Je partage pas mal son point de vue. Mais comme je vois aussi ce que tu veux dire et que je partage EGALEMENT (1) ton point de vue je compte ouvrir prochainement une section entièrement politique, une vraie (2) où on saura tout sur le libéralisme rampant (3), la lâcheté de l'état français dans l'affaire Battisti et euhhh la couleur de mes calbuttes (4).
Vala

(1) C'est parce que je suis plutôt un type consensuel moi, hein
(2) Une avec des balloches grosses comme des choux fleurs qui l'obligent à marcher jambes arquées, avec un comissaire politique dedans qui me force à faire mon autocritique politique et tout et tout.
(3) qui ne devrait être un secret pour personne d'ailleurs. Disons ma vision du libéralisme rampant.
(4)Rouge et noir. Comme mon blog. Tout est politique.

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Présentation

J'ai commencé à ouvrir les pages de mon carnet intime lors de mon passage à la non-exclusivité amoureuse, parce que j'avais besoin de poser des mots sur ce que je vivais et de le partager. J'aime garder ici des traces de moi, parce que je suis souvent surprise de retrouver longtemps après quelles furent mes pensées et émotions à un moment donné... ma démarche ignore toute pudeur, soyez prévenu.e.s. Ainsi donc, voici mes amours, ma vie en squat, et quelques réflexions politiques.