In the Land of Mordor where the Shadows lie
Par Solveig, jeudi 9 février 2006 à 07:50 :: General :: permalien #266
Bus pour Édimbourg : je m'endors d'une traite jusqu'à 16h, puis je parle avec un anglais grandi en Australie, installé en Écosse. À l'arrivée, il me montre quelques bâtiments (dont le Scott monument qui me fait vraiment penser à une tour du Mordor) et m'emmène sur Rose street dans un cybercafé, puisque je débarque à l'impromptue sans avoir le numéro de sebc qui m'a invitée. Malheureusement, le numéro que contient son mail est faux, je tombe sur un écossais bourru. Je tente de joindre les Tanneries sans succès, différents gens qui pourraient avoir son contact... je joue de malchance, personne n'est joignable. Le temps passe, il est plus de neuf heures du soir et mes pièces de monnaie se font avaler par la cabine à vitesse éclair... en dernier recours, j'appelle ma môman, lui donne les adresses mail qu'elle n'a pas, et lui demande de me trouver les renseignements. Je n'avais pas réalisé qu'il est une heure plus tard en France mais elle ne compte pas me laisser dormir dehors par ce froid. Elle propose de me rappeller dans une heure : je trouve un pub sympathique pour attendre.
Je commence à stresser un peu de n'avoir pas de logement, par contre j'apprécie indéniablement d'être larguée toute seule dans une ville étrangère. La serveuse choisit dans ma paume ouverte les piècettes pour payer mon jus d'ananas, puis je m'assois à une table pour écouter la musique : un homme joue de la guitare et chante des classiques rock, il a une belle voix. Je me décide à aller demander aux serveur/euse s'ils connaissent un hôtel pas trop cher, au cas où. Ils me notent gentiment l'adresse mais me précisent qu'avec les match de rugby du week-end, les chambres seront peut-être toutes prises : je n'avais pas réalisé qu'un afflux de français avait ainsi débarqué, j'espère ne pas trop en croiser.
Le mec chante du Neil Young quand je repars attendre le coup de fil : maman m'offre le numéro et un grand soulagement. sebc vient me chercher, et nous traversons la ville à pieds pour rentrer chez lui, en parlant un peu de nos vies récentes... une fois dans son appartement, je laisse fondre mes courbatures dans un bain de deux heures, puis je me glisse au lit : les 24 h de transports m'ont épuisée.
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