Complément d'humeur

Vivre me prend tout mon temps

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Un pas hors des cycles

Je t'ai fait mal, et je ne peux pas te faire du bien maintenant, alors je vais faire autre chose. Mais je ne nous laisserai pas devenir étrangers comme trop souvent lorsque nous nous heurtons. Et lorsque tu reviendras vers moi, ami, frère, camarade, amant, partenaire, complice, nous reprendrons notre relation là où nous l'avons laissée, et nous la porterons / elle nous portera, plus loin.

Je peux te faire mal, et tu peux me faire mal, mais nous pouvons nous faire du bien.

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Commentaires

1. Le mercredi 9 mai 2007 à 02:36, par N.

(Juste quelques mots de plus suite au commentaire que je viens de laisser à ton précédent billet)
Je ne sais pas à qui sont dédiés ces mots que tu écris et peu importe, ce qui est troublant c'est qu'une fois de plus j'aurais pu écrire ces phrases. Personnellement ça va faire un an que j'essaie de faire "autre chose" pour ne pas que la seule personne que je refuse de voir me devenir étranger le finisse. Alors le jour où tu arriveras à définir le "autre chose à faire", ça serait gentil de donner la recette. Ou au moins de partager ta joie, histoire de redonner espoir en montrant que des fois ça marche :)

2. Le mardi 29 mai 2007 à 21:00, par Boly

La douleur n'est pas une assise facile pour les mots, mots qui ont pourtant un terrain fascinant en renvoyant à des sémantiques en rapport avec notre propre histoire... On ne peut qu'apprécier et habiter tes mots, ne pas en redemander tellement la douleur évoquée est prôche ; celà pour bon nombre de lecteurs car oui il y a des généralités mais ces dernières sont abordées avec des passages infiniment justes.

3. Le mercredi 30 mai 2007 à 18:10, par Elle saura...

à propos de N.et pour elle: "la lâcheté commence là ou cesse la puissance"

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Présentation

J'ai commencé à ouvrir les pages de mon carnet intime lors de mon passage à la non-exclusivité amoureuse, parce que j'avais besoin de poser des mots sur ce que je vivais et de le partager. J'aime garder ici des traces de moi, parce que je suis souvent surprise de retrouver longtemps après quelles furent mes pensées et émotions à un moment donné... ma démarche ignore toute pudeur, soyez prévenu.e.s. Ainsi donc, voici mes amours, ma vie en squat, et quelques réflexions politiques.