Complément d'humeur

Vivre me prend tout mon temps

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vendredi 6 juin 2003

Malgré tout...

Malgré tout, je vais bien. Mon chef a embauché un assistant pour l'agence Montparnasse, ce qui veut dire à priori que je vais rester à Nation : contente. Mes exams sont reportés de quelques jours, ce qui me permettra peut-être de réviser. Et comme ça on a pu se voir avec Lunar hier soir, ce qui me rend heureuse pour plusieurs raisons :
1) je n'aurai pas d'ennuis avec la justice, je ne violerai personne, ce fut une nuit fatiguante.
2) on a vraiment pu parler (après qu'il ait installé Linux ;)), longuement, sincèrement. Enfin! Et là je me sens toute apaisée.

J'ai eu deux jours yo-yo, parce que j'ai eu Jonathan au téléphone avant-hier, et que, sentant son retour si proche, on avait plus la force de s'investir dans un coup de fil, et lorsqu'on s'est rendus compte qu'on était détachés de nos émotions au téléphone, on a parlé lucidement mais froidement, et que je ne voyais plus de possibilité que tout s'arrange. Mais c'est effrayant de se sentir aussi déconnecté de ses sentiments, alors après j'ai pleuré, il m'a dit de ne pas raccrocher, et il m'a bercée jusqu'à ce que je m'apaise. Hier nauséeuse, me disais que le mieux pour tout le monde serait de repartir chacun de son côté au gré du vent, et me sentais malgré tout pas prête à le décider unilatéralement. Hier soir, attendu Lu chez lui, et ressenti une énorme bouffée d'amour en voyant rentrer mon vadrouilleur tout bronzé, pas rasé, souriant, reposé. Il m'a raconté tout de suite "les tanneries", s'est mis torse nu parce qu'il faisait chaud, tout bronzé là aussi, a essayé sa jupe pour me montrer. Je me suis dit que la discussion pouvait attendre un peu, après on a mangé, il a geeké un peu, sa voisine photographe-choriste est passée, et on a parlé longuement. Je n'ai pas plus de certitudes sur comment ça se passera, mais au moins je sais ce qu'il en pense, et j'y crois à nouveau, en tous cas ça vaut la peine d'essayer, d'attendre de voir.
Au fait, en faisant les courses la dernière fois j'ai refait les stocks de capotes, et j'ai craqué pour des parfumées (fraise, pomme, banane), pour voir (enfin goûter, oui). C'est débile mais rigolo!
Ce matin les ouvriers qui font le ravalement de la façade d'en face de chez lui se sont rincé l'oeil pendant que je faisais ma toilette au lavabo, c'est assez énervant, comme le dit Lu... et encore, j'imagine qu'ils ne se déplacent pas sur l'échafaudage pour le suivre du regard quand c'est lui qui se balade dans la chambre...
Heureusement que je suis partie en avance au boulot, je me suis dit que j'allais marcher et me suis paumée : j'ai mis presque une heure pour venir. Sans commentaire svp.
Bon, je vais à la mairie faire signer des trucs pour le boulot. Cool, une balade printanière rémunérée!

Présentation

J'ai commencé à ouvrir les pages de mon carnet intime lors de mon passage à la non-exclusivité amoureuse, parce que j'avais besoin de poser des mots sur ce que je vivais et de le partager. J'aime garder ici des traces de moi, parce que je suis souvent surprise de retrouver longtemps après quelles furent mes pensées et émotions à un moment donné... ma démarche ignore toute pudeur, soyez prévenu.e.s. Ainsi donc, voici mes amours, ma vie en squat, et quelques réflexions politiques.