Complément d'humeur

Vivre me prend tout mon temps

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Fatigue

Envie de vivre trop de choses, conclusion je dors plus. Envie d'aimer trop de gens, conclusion je les fais souffrir aussi. Impression de n'être à ma place nulle part : ni au boulot, ni à la "maison", ni auprès de Djo, qui se sent négligé, ni près de Lu parce qu'il mérite mieux dans sa vie, ni près de mes vieux amis que je vois presque jamais, ni près des nouveaux (amis?) qui ont des choses et des gens plus interressants que moi à découvrir, heureusement pour eux. Pas à ma place sur ce blog, et surtout pas à ma place dans ma vie.

Où ai-je perdu la route?
Pourquoi ce mal-être récurrent?
Pourquoi ai-je encore envie d'être ouverte aux gens, alors qu'en me blotissant dans une vie plus prévisible je souffrirais et ferais souffrir beaucoup moins?

Bon, ok, parce que je vis. Des fois je regrette que l'anesthésie ne soit pas systématique.

Et pourtant je t'aime Djo, je t'aime Lu, je t'aime soeurette même lorsqu'on se comprend plus, et j'aime vous tous que je connais depuis peu. Et j'aime les inconnus que je croise dans la rue. Et malgré tout j'aime la vie.

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Présentation

J'ai commencé à ouvrir les pages de mon carnet intime lors de mon passage à la non-exclusivité amoureuse, parce que j'avais besoin de poser des mots sur ce que je vivais et de le partager. J'aime garder ici des traces de moi, parce que je suis souvent surprise de retrouver longtemps après quelles furent mes pensées et émotions à un moment donné... ma démarche ignore toute pudeur, soyez prévenu.e.s. Ainsi donc, voici mes amours, ma vie en squat, et quelques réflexions politiques.