Complément d'humeur

Vivre me prend tout mon temps

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Encore quelques journées bien remplies

Vendredi travail encore, sans chef (RTT) mais sérieux quand même (vu mes absences j'essaie d'assurer)(enfin en même temps ça y est, ma période d'essai finit aujourd'hui). Le soir, rejoint Lu chez lui (on est arrivés en même temps devant son immeuble, synchronicité toujours...). Il a rigolé en voyant que j'étais passée faire des courses : il en avait déjà fait, mais j'ai regarni ses étagères en cochonneries pas saines mais bonnes : gâteaux, yaourts fantaisie, chocolat, pots pour bébé à l'abricot (c'est l'une des choses qui me font toujours craquer)... on a mangé une salade, des cerises, et on est partis vers les quais. En chemin on a croisé la rando roller - on a scruté la déferlante mais sans reconnaître personne. Les quais chaleureux, conviviaux : on a regardé de la capueira, rencontré Gobelin du LAP, on est repartis vers Notre-Dame où j'ai découvert le Shakespeare, un paradis pour Veig : un magasin rempli de livres en vrac, empilés, couvrant tous les murs de toute l'enfilade de pièces sur deux étages, avec ici et là un siège ou canapé... malheureusement - c'était trop beau - les livres ne sont pas en français!). On est passés devant le Shywawa (j'avais jamais vu) et... on s'est dirigés vers l'île St Louis. J'ai lancé que j'aimerais bien y habiter, Lu a rétorqué qu'il faudrait un compte en banque solide pour ça.
-"Je veux dire, dans un avenir hypothétique où je serais riche!
-Un avenir hypothéqué tu veux dire?"
(voilà Lu, oui elle était drôle ta blague :)).
Tout ça pour manger une glace de Berthillon. Lu a pris une boule chocolat-noisette, et moi... vous comprenez, j'ai voulu tester les cornets à trois emplacements, donc j'ai pris citron (comme toujours), pistache, fruits de la passion, groseille. Miam! Rentrés en marchant et parlant doucement, puis écouté de la bonne musique en faisant des logigraphes (un jeu débile à dépendance rapide).

Samedi (aujourd'hui lorsque j'écris-sur-le-papier), grasse matinée flanquée d'un petit-déj' monstrueux (plein de bonnes choses) en regardant Lu geeker, et après-midi larvaire face aux jeux (mais j'ai découvert le groupe Godspeed, très bonne musique), puis Eve a appellé et elle est passée. On a préparé un pique-nique qu'on est allés grignoter sur les quais, face à Notre-Dame encore (Lu m'a tenu fermement la main en passant devant le glacier). Croisé (encore) des ex-lapiens, et puis discussion sympathique - même si j'ai rêvassé lorsqu'ils ont abordé l'informatique. Ambiance quelque peu cassée lorsque Eve a abordé le sujet qui est notre pomme de discorde : mon chat. Puis elle est rentrée, on est repassés chez Lu le temps de parler avec Laurence par-dessus les toits, d'apercevoir le haut d'un feu d'artifice et de reprendre mes affaires pour rentrer à la maison. En arrivant, bonne surprise : une lettre de Jonathan m'attend. Romain est sorti, Eve dort, je m'assois devant l'ordi et... Romain rentre. C'est comme la clope qui fait venir le bus quand on l'allume, c'est l'ordi qui fait rentrer Romain quand on s'en approche.

Mais j'arrive enfin à bloguer, n'est-ce pas?

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Commentaires

1. Le mardi 17 juin 2003 à 04:06, par Marc

Grounf. Et c'est comme ca que t'es pa passee voir la scene ouverte a l'ENS, alors que Lu et toi etaient vrituellement a deux pas.

C'est malin, vous avez tout rate.
Enfin, tant pis pour vous.

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Présentation

J'ai commencé à ouvrir les pages de mon carnet intime lors de mon passage à la non-exclusivité amoureuse, parce que j'avais besoin de poser des mots sur ce que je vivais et de le partager. J'aime garder ici des traces de moi, parce que je suis souvent surprise de retrouver longtemps après quelles furent mes pensées et émotions à un moment donné... ma démarche ignore toute pudeur, soyez prévenu.e.s. Ainsi donc, voici mes amours, ma vie en squat, et quelques réflexions politiques.