Complément d'humeur

Vivre me prend tout mon temps

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Et cette plaie qui nous tiraille...

Coup de spleen, sentiment de mal-être, d'inutilité, vie qui pèse et gestes qui heurtent, impression d'être "de trop", dégoût d'imposer ma présence et mon envie de chialer aux autres, alors je cache, je cache au maximum, je limite les interactions pour ne pas révéler, et parfois je craque un peu mais en m'assurant que les gens ne pourront pas s'approcher. Envie de lacérer que j'expulse en faisant la vaisselle, envie d'étouffer, de hurler - donc j'écoute Radiohead et Noir Désir, mes albums de déprime que je braille dans le salon pendant que les autres s'activent ailleurs.

Pas de raison d'être en colère, ni de pleurer, ni d'avoir mal, ni d'avoir peur - et c'est bien pire. Pourtant je vais mieux en ce moment, j'ai l'impression de me retrouver un peu, pourtant je prends du temps pour moi et aussi pour m'occuper de cet enfant avec lequel j'habite, petit pirate de 8 ans 3/4 incomparable pour changer les idées. Pourtant j'aime plein de gens merveilleux, pourtant j'ai maintenant une chambre (la chambre à Bulles) dans laquelle je commence à recréer mon univers. Pourtant j'ai plus de temps et je vais pouvoir inviter ces amis pas vus depuis longtemps à venir me rendre visite, pourtant j'ai des bonnes nouvelles de ma soeur et je suis contente pour elle, pourtant des gens m'offrent de jolis dessins et des fringues rigolotes, pourtant Lunar a soupiré sur irc et djrom m'a dit plein de choses gentilles. Pourtant je viens de coiffer les longs cheveux brillants d'un jeune homme que j'aime, pourtant... mouais.

Bon, je reprends un peu d'énergie et je chasse cette déprime à coups de pieds au cul. Non mais.

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Présentation

J'ai commencé à ouvrir les pages de mon carnet intime lors de mon passage à la non-exclusivité amoureuse, parce que j'avais besoin de poser des mots sur ce que je vivais et de le partager. J'aime garder ici des traces de moi, parce que je suis souvent surprise de retrouver longtemps après quelles furent mes pensées et émotions à un moment donné... ma démarche ignore toute pudeur, soyez prévenu.e.s. Ainsi donc, voici mes amours, ma vie en squat, et quelques réflexions politiques.