Complément d'humeur

Vivre me prend tout mon temps

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Pleurer un peu, sourire beaucoup

... car ce n'étaient pas des larmes tristes mais bien celles de l'extase.

Il a fallu se réhabituer à l'autre, oser à nouveau les gestes que l'on connaissait si bien. Presque frustrant par moments de sentir que notre connaissance des réactions, du plaisir de l'autre était perdue, alors que nos deux ans de vie commune nous avaient permis de développer une osmose où l'on savait toujours comment réagirait l'autre, ce qu'il désirait sans même avoir à le dire ou l'indiquer. Et pourtant, retrouver maladroitement, comme par hasard, et se sourire quand on était dépassés par notre amour, et aussi lorsque nous avions un peu peur. Rire aussi, de nos doutes et de notre impatience. Se laisser totalement aller enfin, et se perdre dans le plaisir, se retrouver en lui. Et dormir dans ses bras...

J'avais presque oublié tout ça. Je suis heureuse.

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Présentation

J'ai commencé à ouvrir les pages de mon carnet intime lors de mon passage à la non-exclusivité amoureuse, parce que j'avais besoin de poser des mots sur ce que je vivais et de le partager. J'aime garder ici des traces de moi, parce que je suis souvent surprise de retrouver longtemps après quelles furent mes pensées et émotions à un moment donné... ma démarche ignore toute pudeur, soyez prévenu.e.s. Ainsi donc, voici mes amours, ma vie en squat, et quelques réflexions politiques.