Complément d'humeur

Vivre me prend tout mon temps

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Comme un déjà-vu

On le sent pas tout de suite. D'abord comme un mal-être diffus, puis des questions auxquelles on peut pas répondre. Et au bout de quelques jours, on se dit que, peut-être, c'est {ça}. Que la seule solution possible, après tout, c'est de ne plus en chercher. Comprenez : quand il est trop douloureux de vivre son amour parce que tous les compromis sont devenus vains, alors peut-être faut-il arrêter de le vivre. D'habitude, j'attendais jusqu'à ce que tout devienne insupportable et j'annonçais à un homme qui tombait de haut que c'était fini. Et il me disait qu'il ne comprenait pas, parce qu'il n'avait rien vu... et là, s'empêcher de lui répondre que c'est bien le problème, et lui expliquer gentiment que l'amour est parti comme il était venu et qu'on décide pas.

Mais pas cette fois. Preuve qu'il m'a fait grandir, en trois ans. Il m'a appris à parler de ce qui va pas. Il sait écouter et comprendre. C'est lui qui m'a prise dans ses bras parce que je pleurais de lui dire que ça n'allait plus. Et il ne s'est pas énervé, vexé ou offusqué. Non, il avait mal mais tentait de le cacher pour pas me compliquer les choses.

Alors peut-être qu'on va rompre. Ou pas. On prend le temps de réfléchir, même si c'est dur et qu'on a mal. On ne peut pas, même si ce serait plus simple, juste partir sans se retourner ou rester sans rien changer.

Suis un peu perdue, je vous avoue. J'aime pas faire souffrir les gens. Et d'habitude je sais toujours ce que je veux. J'aime pas l'incertitude, j'aime pas ce qui est tiède, j'aime pas trop les à-peu-près. Ben je fais avec, et avec le sourire quand c'est possible.

Qui m'offre un martini?

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Commentaires

1. Le samedi 20 septembre 2003 à 22:51, par skyjoe

> Comme un déjà-vu
on n'est jamais sur de rien , pense avec ton coeur.... c facile a dire je sais:)

2. Le lundi 22 septembre 2003 à 12:54, par Solveig

> Comme un déjà-vu
Merci quand même :)

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Présentation

J'ai commencé à ouvrir les pages de mon carnet intime lors de mon passage à la non-exclusivité amoureuse, parce que j'avais besoin de poser des mots sur ce que je vivais et de le partager. J'aime garder ici des traces de moi, parce que je suis souvent surprise de retrouver longtemps après quelles furent mes pensées et émotions à un moment donné... ma démarche ignore toute pudeur, soyez prévenu.e.s. Ainsi donc, voici mes amours, ma vie en squat, et quelques réflexions politiques.