Complément d'humeur

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Végétalisme

Je devais avoir 4 ou 5 ans le jour où j'ai réalisé le rapport entre les animaux (de mes livres d'images et avec lesquels je jouais) et la viande dans mon assiette. J'ai été horrifiée, je voulais plus en manger... mes parents étaient très respectueux de nos choix mais celui-là ils ont pas dû réaliser que c'en était un. J'ai dû continuer à ingurgiter de la viande, en quantités restreintes cependant parce que je n'ai jamais beaucoup aimé ça.

Et depuis six mois, je n'en consomme plus : ni viande, ni poisson, ni fruits de mers, ni volailles, bref aucune chair animale. J'ingère également beaucoup moins de produits laitiers et pas d'oeufs, du moins quand je suis à la maison. Non ne pensez pas comme ma grand-mère que je suis dans une secte, et non je ne me suis pas convertie au bouddhisme. Les raisons pour lesquelles je fais ce choix sont variées, mais n'ont rien de mystique.

Alors, mes multiples raisons sont d'ordre gustatif, sanitaire, éthique, écologique, et politique. Oui, rien que ça !

Raison gustative : comme je l'ai dit, je n'aime pas beaucoup la viande, et le goût se forme selon ce que l'on consomme... le mien s'est affiné depuis que j'ai arrêté la chair, et j'apprécie.

Raison sanitaire (de santé) : la première cause de mortalité dans les pays développés, c'est la surconsommation, de viande en particulier. Cela provoque cholestérol, surpoids amenant des crises cardiaques, tout ça. Oui il y a dans la viande des éléments importants de notre alimentation (fer et vitamine B12 principalement), mais ça se trouve ailleurs - en moins grandes quantités, mais suffisantes. Les besoins de notre organisme sont, en tous cas, pleinement satisfaits en mangeant de la viande une fois par semaine, et les deux repas carnés quotidiens de notre société sont plus nocifs que bénéfiques. Et avec du soja, des légumineuses (pois cassés, lentilles, pois chiches, haricots...), on trouve tout ce qu'il faut. De toutes façons je mange des produits laitiers lorsque je ne suis pas à la maison ou lorsque c'est de récup, donc je suis moins obligée de faire attention.

Raison éthique : je n'ai pas besoin de tuer d'autres animaux pour vivre, et je préfère m'en abstenir. Pour moi, une souffrance inutile ne se justifie pas. Si cela était nécessaire à ma survie je le ferais sans doute, de même que je mangerais de la chair humaine si je n'avais pas le choix. Les critères du genre "c'est naturel de manger de la viande" me sont étrangers : c'est naturel aussi d'avoir besoin de pisser et vous attendez pourtant d'être aux chiottes, naturel d'avoir envie de faire du sexe avec des gens et ça ne vous empêche pas d'attendre leur accord (enfin j'espère). Je ne porte pas de jugement sur les choix différents, l'éthique est personnelle. Mais, non, ce n'est pas une souffrance que de renoncer à la chair animale. Ça demande quelques efforts au début, maintenant ce n'est simplement plus dans mes habitudes. Oui c'est un luxe d'avoir ce choix, mais c'en est un aussi de consommer de la viande et puisque nous avons le choix, il n'y a pas de honte à le faire.

Raison écologique : Les quantités de viande consommées dans les pays développés nécessitent la production industrielle (parler de "production" pour des êtres vivants me choque, mais puisque les animaux sont considérés comme des produits...). Or, cette production est très coûteuse en énergie, puisqu'elle nécessite de produire des céréales qui ensuite nourriront les animaux : utiliser ces ressources agricoles pour nourrir les humains permettrait de varier davantage les cultures, et économiserait des ressources. Il serait ainsi nécessaire de produire moins, ce qui permettrait de réduire le rendement demandé aux cultures, et donc de limiter les engrais et pesticides très polluants. De plus, les élevages industriels produisent des déchets (ammoniac qui se déverse dans les eaux, saccageant ces écosystemes fragiles ; méthane dans les airs, augmentant l'effet de serre...).

Raison politique : L'actuelle sur-consommation de viande est justifiée par un système dans lequel certainEs cherchent le profit sans souci des conséquences, produisant avant tout injustices, souffrances, exploitations. Beaucop de pays pauvres vendent leurs céréales à des pays riches afin que ceux-ci nourrissent leurs élevages, alors que les populations y souffrent de la famine. L'élevage industriel n'est qu'un produit parmi d'autres de multinationales qui placent leurs bénéfices au-dessus de toute considération morale. Et arrêter de tuer pour vivre, c'est arrêter de reproduire une domnination / exploitation, et c'est déjà un début.

Voir aussi :
Pour une alimentation et une société non-prédatrices
J'aime trop la viande (un peu naïf et daté mais simple)
Le Mouvement de Libération Animale

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Commentaires

1. Le mardi 23 novembre 2004 à 20:24, par Sébastien

<< Et avec du soja, des légumineuses (pois cassés, lentilles, pois chiches, haricots...), on trouve tout ce qu'il faut. De toutes façons je mange des produits laitiers lorsque je ne suis pas à la maison ou lorsque c'est de récup, donc je suis moins obligée de faire attention. >>

C'est un mythe, il suffit d'avoir suffisament de calories pour avoir assez de protéines /si/ on évite les produits rafinés (sucre, huile, farines blanches). Pour les anglophones, c'est expliqué ici: http://www.vsc.org/protein.htm
Il n'y a meme pas besoin de manger de lait (que fait-on des veaux/chevraux/agneaux ?) ou d'oeufs (que fait on des poussins ? apparament, de grands tas...), ni meme de haricots ou lentilles.

2. Le mardi 23 novembre 2004 à 23:22, par Eve

L'argument écologique que tu utilises est foireux.
On a consommé de la viande bien avant l'élevage industriel. Aujourd'hui ça polue certe, mais la culture intensive du soja et son transport aussi. On est pas obligé de donner des céréales à manger aux vaches, l'herbe des champs suffit bien la plupart du temps et ça s'integre dans les cycles de fertilisation des sols. Cette histoire de surcoût énergétique lié à la consommation de viande fonctionne sur le papier quand on ne regarde que les ratios énergie/rendement.

Mais c'est surtout l'argument du spécisme que je trouve biaisé, un peu facile. Tu ne le cites pas textuellement en parlant d'éthique personnelle, seulement je ne vois pas bien comment on pourrait renoncer à exploiter les "produits" des (autres) animaux du jour au lendemain, même sur une échelle locale.
Comment se passer du cuir si on renonce au dérivés du pétrôle ? Porter des chaussures synthétiques me semble bien plus dommageable pour l'environnement. Evidemment, je préfère 15 marrées noires à l'usage de mon propre cuir, ce qui est bien égoïste..

En fait, pronner le non-asservissement de toutes les espèces en bloc me semble irréaliste. Comme on est loin d'avoir une alternative viable pour chaque situation où les (autres) animaux sont exploités, cela revient à suggerer un saut de 3000 ans en arrière (le pétrôle c'est rien à côté, juste 200 ans). J'ai le sentiment que cela discrédite les propositions raisonnables : se soucier des conditions des lesquelles ils vivent (et meurent), banir les souffrances inutiles et le gaspillage. Evidemment, c'est un minimum, mais ça serait déjà bien.

Au crédit du végétarlisme, tu peux ajouter que ça va de pair avec le fait de se poser ces bonnes questions. Et pas seulement pour soi, mais aussi pour l'entourage ;-)

3. Le mercredi 24 novembre 2004 à 09:25, par Joris

Discuter de l'impact écologique de l'exploitation animale me fait à peu près le même effet que de discuter de l'impact écologique des retombées de fumées s'échappant des fours nazis (l'analogie n'est pas de moi). Nous sommes des animaux et nous avons, comme ceux que nous tuons, des bras, des jambes, une tête, des yeux, nous mangeons, nous pensons, nous ressentons, nous aimons, nous détestons, nous avons l'essentiel de ce qui fait une vie en commun. Rien ne justifie le traitement que nous leur faisons subir (et certainement pas des histoires d'alternatives au cuir, je marcherais pieds nus s'il le fallait).

4. Le mercredi 24 novembre 2004 à 12:35, par Marc

Pas mal d'accord avec Eve.
Pour moi, je crois que tous ces mouvements vegetaliens, anti-specistes... ont quand meme des effets benefiques. Toute analyse un peu complexe est, necessairement, reductrice. Et celles-ci autant que les autres. Les bilans energetiques sont complexes. Mais a l'arrivee, si on se pose un peu plus de question sur ce qu'on met dans son assiette, c'est une bonne chose. La tracabilite des aliments, les conditions de vie des animaux. Et certainement, la reduction de la quantite de viande que l'on consomme... personnellement, ca n'est pas demain la veille que je deviendrai vegetarien. Mais il est sur que je mange moins de viande qu'il y a quelques annees, et c'est en partie lie a tous les vegetariens que je frequente.

Comme les diverses polemiques autour des textes mentionnees par Solveig le montrent, il y a un danger a etre extremiste, c'est celui de l'intolerance. Je ne pense pas qu'un texte vegetalien, anti-speciste, anti-sexiste a donf soit a meme de convaincre qui que ce soit, a part des gens qui sont deja convaincus... alors, se refugier dans sa haute tour d'ivoire morale, ou rester dans la foule et essayer de faire avancer le schmilblick plus lentement, mais plus surement ?

5. Le mercredi 24 novembre 2004 à 13:12, par Corsac

Il me semble que les végétaux aussi sont des êtres vivants. ejdcjdr :)

6. Le mercredi 24 novembre 2004 à 15:12, par BohwaZ

Hum je suis d'accord avec Corsac. Je place tous les êtres vivants sur le même pied d'égalité: animaux, plantes, humains... Pour moi ce sont des êtres vivants et les tuer/manger est tout aussi cruel. Evidemment certains fruits tombent/meurent d'eux-même, mais bon, les animaux meurent aussi un jour de mort naturelle, mais ne sont plus forcément comestibles (comme les fruits). Bref si je voulais arrêter de manger de la viande par conviction politique/éthique/sentimentale j'arrêterais aussi de manger des plantes (je considère qu'une plante souffre autant qu'un animal ou un humain). Après, en général, je mange ce qu'il y a, et ce qui est dans la mesure de mes moyens et de mes goûts du moment.

Voilà c'était juste mon avis à moi :)

7. Le mercredi 24 novembre 2004 à 17:49, par sabrina

Etant végéTarienne,je voulais simplement répondre à Corsac et BohwaZ qu'il m'est bien impossible de tuer un animal (cf dans les conditions actuelles:à savoir que le choix m'est permis), mais je n'éprouve ni difficulté ni même de culpabilité lorsque je vais cueillir ma salade:)

8. Le mercredi 24 novembre 2004 à 18:26, par Le hasard

Pour ma part, je respecte et comprend tout à fait le choix des végéta(r/l)iens, mais que celui qui me fera arrêter de manger de la viande n'est pas encore né !
Cela dit, je suis tout à fait d'accord avec les points sanitaire et écologique, ce qui m'encourage à diminuer ma consommation de viande (sans la cesser, malheureux !!). Puis bon, c'est bien aussi du point de vue gustatif : j'en profite mieux quand j'en mange vu que ça arrive moins souvent.
La raison éthique, par contre, désolée, mais elle me passe 3km au dessus de la tête... Et la raison politique m'inspire du nihilisme plus qu'autre chose, j'ai pas la prétention de vouloir changer les choses.

9. Le mercredi 24 novembre 2004 à 21:03, par

<< c'est naturel aussi d'avoir besoin de pisser et vous attendez pourtant d'être aux chiottes, naturel d'avoir envie de faire du sexe avec des gens et ça ne vous empêche pas d'attendre leur accord (enfin j'espère) >>

Je pense que les gens feraient ces choses sans un remord si il n'y avait pas de (ré)pression. Au contraire, manger de la viande n'est-il pas vu comme une marque de rang social?
Pour moi c'est un acte inutile et vain, une façon pour l'être humain de proclamer sa dominance sur les autres animaux - a-t-il tellement besoin de se rassurer?
Satisfaction perverse. C'est là, pour moi, qu'est le problème d'éthique.

10. Le jeudi 25 novembre 2004 à 01:19, par Le hasard

Là je me vois, penchée sur mon steack, un couteau dans la main droite, une fourchette dans la gauche, en train de ricaner : "Hin hin alors le boeuf tu fais moins le main hein ?!", merci pour cette parenthèse ludique.

Autant je respecte les végétariens qui ont fait leur choix sans vouloir l'imposer aux autres - quand je dis sans l'imposer, ça ne veut pas dire qu'ils n'essayent pas de prouver le bien-fondé de leur démarche, mais qu'ils ne se mettent pas à être mauvais et insultants entre ceux qui ne partagent pas leur avis - autant les gens qui sortent des aneries comme ça, j'ai envie de leur fourrer du foie gras de force dans le gosier.

J'en suis de plus en plus persuadée, le vrai problème du militantisme, quel qu'il soit, c'est cette tendance beaucoup trop généralisée à l'intégrisme et à l'extrèmisme.

11. Le jeudi 25 novembre 2004 à 13:17, par reinette

Végétarienne, je suis pas prêtes à passer au végétalisme, j'aime beaucoup trop les gateaux, le chocolat au lait, et... Tout mes respects même si tout tes arguments ne sont pas valages. La solution intermédiare serait peut-être d'être végétarienne avec des produits laitiers et des oeufs bio... en faisant baisser leurs prix...

12. Le jeudi 25 novembre 2004 à 17:00, par Raph

L'homme est un animal omnivore depuis son appartion (Oui avant les usines).
Sortir de ce cycle pour revenir a une relation "naturel" avec les autres éspèces est donc une magnifique contradiction (ou alors il faudra penser a "ré-éduquer" les lionnes).
Déclarer qu'on mange pour prouver sa supériorité est d'une absurdité déconcertante.
Je ne vois pas en quoi arracher une plante ou un fruit est moins "abominable" qu'abattre une vache. (Effectivement y'en a un qui hurle et pas l'autre, mais il me semble que ce n'est pas ca qui défini un être vivant). Question: Y'a-t-il donc une echelle de droit a la vie chez les végétarien(lien)s en relation avec la faculté de fabriquer des larmes ?
Considérant cette précédente raison, il me semble encore une fois toucher un formidable paradoxe: "Il faut bien vivre, alors choisissons QUI on va abattre ?" (Ca c'est de l'égalité)

Et si au lieu de sortir des arguments bidons pour justifier une attitude non naturel (à l'echelle gloable), on se posait la vrai question: "Il faut bien vivre, alors choisissons COMMENT on va abattre..."
(Une fois qu'on aura résolu ce problème de façon logique (et non en le balayant dans une éspèce de censure digéstive), alors tout le monde sera a même de dire j'aime la viande, je n'aime pas la viande, pour des raisons plus gustatives qu'incohérentes :)

13. Le jeudi 25 novembre 2004 à 17:45, par Kobal2

Tout en étant d'accord avec Sara (alias le hasard), j'ajouterai que j'ai toujours trouvé un peu...atroce ? d'oser décréter que "non, je ne mangerai plus de ca, ni de ca" quand les 9/10° de la planète bouffent de la poussière et l'occasionelle pompe Nike ratée pour rehausser l'ordinaire.

L'absurdité du "c'est monstrueux, ils ont une ame et ils souffrent ! tu manges de la mort !" a déja été développé - qui a dit que les patates n'avaient pas d'ame ? Elles sont certainement vivantes. Pire, bien pire : en mangeant des fruits et légumes tu manges du foetus, de l'organe sexuel, tout en laissant vivre la pauvre plante mutilée.

Alors certes, c'est difficile de trouver une mignonne petite patate aux yeux si doux, si tristes pour la mettre sur un poster Greenpeace (en papier recyclé), et on peut difficilement s'indigner de la cruauté des enculés bouffeurs d'olives...VERTES ! MEMES PAS MAJEURES ! sans passer pour le dernier des cons - quoi que, vu l'absurdité des propos de certains militants (quelque soit la cause d'ailleurs) de mon entourage, je devrais peut être attendre un peu avant de dire que personne n'a jamais osé. Cf. L'anonyme ci-dessus, même si j'ai la faiblesse de croire que celui la, c'est de la provoc'. Joris, par contre...Assumes ta position gros : a poil. Plus de laine (forcément), plus de coton (les insecticides tuent plein de mignons scarabées pleins d'âmes et de nerfs), plus de synthétique (les marées noires...). Prends des screenshots. Surtout l'hiver (ben oui, pas de chauffage non plus - toujours les marées noires, ou alors les pipelines et gazoducs qui empêchent les zanimaux de vivre en paix).

En définitive, je trouve ca nettement plus choquant que les produits de l'élevage en batterie ne profitent qu'a une minorité d'obèses cardio-vasculaires qui préfèrent les laisser pourrir ou les jeter plutot que de les partager avec le reste du monde bien plus débectant que ledit élevage. Ne serait-ce que parce que le crève-la-faim des Andes, lui, il *sait* que les obèses existent (et même des fois le font bosser 60h pour un bol de riz mal cuit). C'est un peu plus cruel, non ?

14. Le jeudi 25 novembre 2004 à 18:05, par Le hasard

"Sortir de ce cycle pour revenir a une relation "naturel" avec les autres éspèces est donc une magnifique contradiction (ou alors il faudra penser a "ré-éduquer" les lionnes)."

Voilà, c'est ça, le truc confus dans ma tête que j'arrivais pas à faire sortir en mot. On est naturellement omnivore, donc le végétarisme, c'est forcèment culturel.
Et j'aquiesce également à ce que dit Kobal2 a propos du fait que c'est un luxe d'avoir le choix. Enfin le nivellement par le bas, on commence à connaitre maintenant...

15. Le jeudi 25 novembre 2004 à 18:33, par Mr Peer

Comme les autres, pour moi la raison éthique ne tient pas debout :
soit on considère aussi les végétaux comme des êtres vivants et alors on devrait verser une larme cahque fois qu'on arrache une pomme de terre,
soit on revoit tout le cycle "naturel" et il faudrait aussi empecher les animaux de se bouffer entre eux pour aller jusqu'au bout du résonnement...

En fait, je comprends juste la raison gustative...
Pour toutes les autres raisons, c'est vraiment très discutable...

16. Le jeudi 25 novembre 2004 à 18:43, par Mr Peer

Il faut aussi savoir que certaines choses font du bien aux animaux, par exemple, une vache ne peut pas vivre "confortablement" si on ne lui tire pas son lait : ça lui fait mal, elle risque différente maladie etc

17. Le jeudi 25 novembre 2004 à 19:49, par Marc

Mr Peer: ouais, enfin pour la vache, faut arreter les conneries quand meme, hein. Si elle donne du lait, c'est parce qu'elle a eu un veau au depart. Et sauf accident, le veau il tete. Donc sauf rares exceptions, les vaches laitieres doivent etre traites parce que leurs veaux sont ailleurs, genre dans ton assiette.

18. Le jeudi 25 novembre 2004 à 21:59, par Le hasard

Marc, tu me retires les mots de la bouche. Comme quoi je suis pas tant de mauvaise foi que ça...

Sinon, la solution la plus "naturelle", ça serait ptetre de relacher tous les animaux, et on (les êtres humains) mange ce qu'on a chassé ? Comme au bon vieux temps ? Le bordel que ça serait...

19. Le vendredi 26 novembre 2004 à 01:13, par Kobal2

(Oh, voir les vieux bourges en costume trois pièces courir au cul des aurochs dans les rues de Paris, le tomahawk a la main...

Ce serait fun. On signe ou ?)

20. Le vendredi 26 novembre 2004 à 13:18, par Mr Peer

Marc > Même si on lui laissait son veau, elle aurait trop de lait...

21. Le vendredi 26 novembre 2004 à 13:37, par Le hasard

T'sais, je pense qu'elle arrivait à se demerder toute seule, avant qu'on arrive, la vache...

22. Le vendredi 26 novembre 2004 à 15:19, par Joris

Kobal2 : << Joris, par contre...Assumes ta position gros : a poil. >>
Tu ne crois pas si bien dire (ou alors on se connait ?), je suis effectivement gros. Ta manière d'évoquer l'obésité en dit beaucoup sur ta sensibilité et ton ouverture d'esprit.
Ceci dit, j'essaie effectivement d'assumer mes propos et je ne suis pas loin du mode de vie que tu décris. Je n'achète quasiment jamais de vêtements, je fais très attention à ceux que j'ai, je porte les mêmes quasiment tous les jours. Jamais de laine bien sûr et du coton biologique de préférence. Je ne chauffe pas l'hiver et j'essaie de limiter autant que possible et dans la mesure de mes moyens mon impact sur les êtres sensibles d'abord et sur l'environnement en général. Ce n'est pas parfait mais il n'y a pas que « parfait » ou « rien du tout ». Tout ce qui peut être fait entre les deux n'est pas négligeable. Je n'ai pas l'impression de mener une vie de moine, d'être handicapé en quoi que ce soit dans mes activités quotidiennes et si ce doit être le prix pour ne pas avoir à égorger des êtres sensibles, pour prendre leur peau, leurs poils, leur chair, je trouve que ce n'est pas cher payé.

23. Le vendredi 26 novembre 2004 à 15:42, par

<< L'homme est un animal omnivore depuis son appartion (Oui avant les usines).
Sortir de ce cycle pour revenir a une relation "naturel" avec les autres éspèces est donc une magnifique contradiction (ou alors il faudra penser a "ré-éduquer" les lionnes). >>

L'être humain (1) est physiologiquement capable se nourir uniquement de végétaux, (2) à condition de disposer d'un minimum de moyens techniques (ceux-si sont aussi nécessaires à la consommation de produits d'origine animale), et (3) prétend être doté de raison, capable de réfléchir sur lui même et sur ses actes, et capable dans une certaine mesure d'anticiper leurs conséquences.

Les lionnes sont (1) carnivores et mourraient si elles n'avaient que des végétaux à disposition, (2) ne disposent pas des capacités techniques nécessaires pour remédier à ce problème (3) généralement supposées (par l'être humain) comme n'ayant pas le degré de conscience pour faire un tel choix de toute façon.

L'être humain peut donc décider qu'il préfere une alimentation exclusivement végétale, alors que les lionnes sont, sans aller chercher très loin, dans une situation très différente.

Tiens, la contradiction a disparue.

24. Le vendredi 26 novembre 2004 à 16:17, par Raph

"L'être humain peut donc décider qu'il préfere"

Etrangement, il me semble justement que cet acte réfléchi est bien la preuve de la contradiction que j'avance avec le mot "naturel" :)

25. Le vendredi 26 novembre 2004 à 16:21, par Kobal2

@Joris : t'es gentil, gros, comment tu veux que j'aie deviné ta corpulence ? Par imposition des mains sur l'écran ? Si c'est le cas, pour 500 euros ta femme elle revient demain en rampant, la chance te sourit et tu auras une promotion.

Par contre, appeler son interlocuteur "gros" est une habitude linguistique propre à nos ami(e)s lorrain(e)s, qui le mettent à la fin de la moitié de leurs phrases pour indiquer une certaine camaraderie ou familiarité.

Je trouve que ta façon d'ignorer les lorrains en dit beaucoup sur ta sensibilité et ton ouverture d'esprit. Raciste, va.

Anonyme : esprit littéral va. Décortiquer une métaphore ou une image en le prenant au pied de la lettre pour ensuite dire "haha comme t'es trop niqué" est une très mauvaise habitude (que pratiquent beaucoup nos ami-camarades américains d'ailleurs - ca m'énerve énormément)

Je crois que ce qu'il voulait dire, c'est que tuer pour manger n'était pas une aberration en soi, t'vois ? Et qui te dit que la lionne, elle se tape pas un zèbre afin d'éprouver la satisfaction perverse de proclamer sa dominance sur les autres animaux ? Tout le monde sait que les lions sont royalistes après tout. /me sifflote

26. Le vendredi 26 novembre 2004 à 16:28, par

<< j'ajouterai que j'ai toujours trouvé un peu...atroce ? d'oser décréter que "non, je ne mangerai plus de ca, ni de ca" quand les 9/10° de la planète bouffent de la poussière et l'occasionelle pompe Nike ratée pour rehausser l'ordinaire. >>

<ironie>
Je suis d'accord, il faut se sentir coupable vis-à-vis du reste de la population que l'on exploite pour qu'ils transformes le cuir qu'on leur envoit en chaussures qu'on doit bizarrement changer tous les 3 mois, et il faut accepter sans faire le difficile de consommer de la viande pour soutenir les grands groupes agro-alimentaires qui se retrouveraient ruinés si les gens arrêtaient de consommer leurs produits, sans parler des taxes que l'état récupere de partout. On mange de la viande mais c'est pas du tout parce que ça nous donne l'impression de manger comme des rois, si jamais un jour on a plus de viande au frigo, on a pas l'impression d'être dans la misère, au contraire, on se sent drôlement privilégié de pouvoir se faire un repas avec une salade verte et des patates, c'est drôlement plus classieux. C'est vrai quoi, la viande est quand même le produit le plus rentable énergiquement, il n'y a aucune perte dans sa fabrication, c'est un produit de base et on en mange parce qu'on a que ça, alors arrêtez de faire les difficiles avec votre véganisme.
</ironie>

27. Le vendredi 26 novembre 2004 à 17:15, par Raph

C'est rigolo 2 minutes les blagues et les sarcasmes, mais il arrive un moment ou il faut s'en tenir aux faits:

Ceux qui choisissent de ne pas manger de la viande peuvent avoir toute les raisons qu'ils veulent:
-L'argument "on peut remplacer par..." n'est valable que dans une démarche philosophique (Ce n'est pas un acte naturel/inné/instinctif chez l'homme de se passer de viande.)
-L'argument "Maladie/cholésterol/truc" ne tient pas la route puisque je paris tout ce que vous voulez que vous pouvez crever d'une sur-indigestion de paquerette. (Au lieu d'interdire, on peut apprendre à bien faire hein... vous verrez c'est assez fascinant....)
Mais surtout, l'argument "Surconsommation/Politiquomachin" est légèrement bancale venant de personne qui comme nous vivent dans une "Société" et bénéficient chaque jours de celle-ci.

Dénoncer les dérives et tacher de mieux faire est une chose, sombrer dans l'extrémisme pseudo-révolté dans les cas qui n'ont que peu de conséquence à l'echelle individuelle (Je peux me passer de viande, je peux m'allonger sur un chemin de fer pour ralentir un convoit nucléaire (Et si jamais on m'écrase parce que j'ai oublier de me détacher a temps, j'irais gueuler encore...), etc...), pendant que de l'autre coté "je vais quand même m'acheter des fringues fabriquer par des gosses, je vais quand même m'éclairer avec une lampe made in Cogema, je vais quand même poster un message sur un blog grâce au PC avec plein de composant pétro-chimiques issue de certain pays ou l'on écrases des gosses sous des tonnes de bombes, etc... etc..." parce que ca m'arrange vachement quand même, moi honnêtement, je trouve çà déplacer.

Faire deux poids deux mesure tout en venant dispenser la bonne parole avec des sourires et des phrases pompeuses (Et après on va venir dire "nan mais voyez, moi je veux pirater le système de l'intérieur, ca n'a rien à voir..."), excusez moi hein.... mais bon...

(Et oui, j'ai été obligé de placer deux ou 3 sarcasmes... oops !)

28. Le vendredi 26 novembre 2004 à 17:18, par

<< Etrangement, il me semble justement que cet acte réfléchi est bien la preuve de la contradiction que j'avance avec le mot "naturel" :) >>

Si "naturel" désigne tout ce qui est le résultat d'un acte réfléchi, bien évidemment toute réflexion sur son alimentation n'est pas "naturelle".
Solveig disait justement que l'être humain lutte contre plein de choses "naturelles" (pisser n'importe où, violer n'importe qui, tout ce qui apporte un soulagement, un plaisir immédiat, qui assouvit une compulsion biologique).

C'est donc justement lutter contre le "naturel" qui fait de nous des humains et non des animaux.

Est-ce que manger de la viande est un acte réfléchi ?

Est-ce que ce n'est pour aucune des raisons suivantes ?
- à cause de la pression sociale pour être "comme les autres" (on peut lutter contre)
- parce que la viande est un produit de luxe, de confort (on peut s'en passer)
- par goût (on peut le changer à tout age si on en a envie)

Est-ce que chaque personne qui mange de la viande a réfléchi aux conséquences, a une idée du procédé de fabrication, du coût énergétique, et peut comparer cela à une alimentation végan ?
Je ne parle pas d'avoir fait le travail immense de réunir tous les chiffres, mais d'avoir un peu creusé la question pour savoir si l'état "naturel" est vraiment celui qui est le plus souhaitable, et voir si les éléments ci-dessus (le goût, le luxe, la pression sociale) sont vraiment dissuasif ?

Est-ce que c'est vraiment digne d'un humain de qualifier cette démarche de réflexion d'idéaliste, de la ridiculiser, de chercher à "prouver" son absurdité ? Sans avancer de chiffres, on balaie l'argument écologique; on avance le premier problème comme étant un obstacle infranchissable; on voit de l'extremisme ou du fanatisme partout... << Satisfaction perverse >> de se complaire dans l'état "naturel" d'animal omnivore, alors que l'on peut en sortir et devenir plus humain. Visiblement j'ai été mal compris.

Ce n'est qu'*un* choix, et ce n'est pas le plus important dans la vie de tout le monde. Evidemment, ça blesse certains qu'on puisse se poser ce genre de question alors qu'il y a - pour eux - d'autres choses beaucoup plus importantes à considérer.
Mais c'est un choix que chacun peut faire pour soi, en changeant simplement ses habitudes alimentaires, en resistant à la pression sociale, en refusant de se faire amadouer avec des produits "de luxe" (quel artifice ! mais on veut continuer à y croire...).

29. Le vendredi 26 novembre 2004 à 17:40, par Kobal2

Je ridiculise pas l'idéalisme (p'tain, encore un qui me traite de cynique, t'as lancé une mode 'Veig. Moi qui cyranoïse à plein temps, c'est quand même un peu fort.). Je respecte amplement le choix des vegans (même si, comme je l'ai dit, je commencerai à me préoccuper de la souffrance des bêtes quand celle des hommes sera éradiquée).

Ce que je ridiculise, c'est leur évangélisme à la con, qui me fait autant vomir que celui des lobbys viandards/pecheurs, des bigots de toutes les religions ou de toutes les politiques, et ainsi de suite.

M'enfin je l'ai déja dit et répété, l'idéalisme et la révolte, quelle qu'elle soit, c'est absolument individuel. "Recruter" pour son idéal, c'est du foutage de gueule.

30. Le vendredi 26 novembre 2004 à 17:56, par Raph

"- à cause de la pression sociale pour être "comme les autres" (on peut lutter contre)"

Et etre végétarien/lien/ce qu'on veut, n'est ce pas une pression du genre "Ne pas faire comme les autres" ? Comment veux-tu prouver ca ?

Les arguments de ce genre sont bidons, PERSONNE ne peut dire "Moi je fais le choix impartial et indépendant et juste...", TOUT le monde subit des pressions a tout niveau. A la rigueur je préfère qu'on me dise "Oui c'est moche, la vache elle souffre", au moins, y'a pas de discution la dessus, au lieu de sortir des absurdités réthoriques invérifiables.

C'est un choix oui, mais encore une fois, venir proner ce choix avec des arguments certe parfois justes, mais qui vaudraient alors d'être utiliser pour renverser TOUT son mode de vie (Et là, curieusement, y'a plus personne...), c'est a la limite du mauvais gout.

31. Le vendredi 26 novembre 2004 à 18:10, par

Kobal2:
Il n'y a pas de perversion chez la lionne (certes royaliste) parce que tuer ne remet pas en question sa lionnitude, mais au contraire l'affirme. Bien sûr, on peut considerer l'être humain comme "un animal comme les autres" et il n'a alors plus rien de pervers. Non, tuer pour manger n'est pas une abération. Et je ne suis ni végétarien, ni végan, ni révolté... oops :-)

32. Le vendredi 26 novembre 2004 à 18:14, par

Raph:
Pourquoi ne pas renverser tout son mode de vie ?
Est-ce que ce n'est pas ce que Solveig a fait ?

Contrairement à Kobal2 que je trouve plutôt idéaliste, toi tu deviens cynique là :-)

33. Le vendredi 26 novembre 2004 à 18:39, par Raph

-Pourquoi ne pas renverser tout son mode de vie ?-

-Parce que tout n'est pas à renverser.
-Parce que quand quelque chose n'est pas parfait, avant de définitivement l'abandonner, je préfère essayer de l'améliorer.
-Parce je pense que l'homme est un animal, et qu'il DOIT conserver une part de cette animalité si l'on ne veut pas a terme devenir des blobs sans saveurs (A force de tendre vers la suprème philosophie de la magnificiance humaine, on finira par interdir la baise (Inutile, animale...), et ca je trouve ca moche...)
-Parce que je ne suis pour aucune forme d'extremisme, et prendre le contre pied de tout me semble une forme d'extremisme.

Et non je ne suis pas cynique, seulement j'aime la diversité et l'animalité, et toute forme de discrimination, même alimentaire, sous des pretextes idéolgiques moyennement intègre me file de l'urticaire. Qu'on me dise: Je suis végétarien par gout, par philosophie, aucun problème, je viens même manger chez toi (de temps en temps seulement :D) ! Qu'on vienne me dire que c'est "La voie de la sagesse" en ne suivant pas les "preceptes" qui la dicte de facon absolue, là je bloque. :D

34. Le vendredi 26 novembre 2004 à 19:29, par

Pour ce qui est d'"améliorer" son style de vie, je ne sais pas, cela présuppose une morale, et c'est d'abord celle-ci qui est remise en question.

Je ne pensais pas que "renverser" signifierait pour toi, qui prêche la modération, "aller à l'extreme opposé" :-)
Et, qu'y aurait-il de mal à devenir des "blob sans saveurs" ? C'est une voie comme une autre, pourquoi la refuser à ceux qui voudraient la suivre ? Est-ce qu'il n'y a pas là une pointe de cette discrimination que tu rejettes ?
J'espère que tu es débloqué ;-)

35. Le vendredi 26 novembre 2004 à 20:07, par Mr Peer

Le hasard > Je crois qu'elles ne sont plus tout à fait les mêmes depuis 2000 ans et quelques... (Croisements, etc...)

36. Le vendredi 26 novembre 2004 à 20:13, par Mr Peer

(Ca à un nom le fait de ne manger que de la viande ?)

Enfin bon, je vais retourner manger de la viande, et consommer toutes sortes de produits avec des oeufs et du lait... Ca me semble suffisamment naturel :)

37. Le vendredi 26 novembre 2004 à 20:57, par Le hasard

Le truc qui m'amuse dans l'histoire, c'est que certains des arguments pro-végétalisme sont en passe de me convaincre... Je les crois tout à fait fondés. Mais ça ne suffit pas à me décider à ne plus du tout manger de viande (juste, pas trop souvent). Je suis probablement beaucoup trop ego-centrée pour être touchée par les arguments antispécistes...

38. Le vendredi 26 novembre 2004 à 21:01, par Mandarine

Vos discussions me donnent faim. J'ai envie d'un steack. Saignant. Et comme toujours, en le mangeant j'aurais de la gratitude pour la vache/l'agneau sacrifié.

J's'rais d'ailleurs pas contre le fait qu'on me mange, si on devait me cuire avec savoir faire, et me savourer ensuite. En tout cas ça donnerait un sens à ma mort.

39. Le vendredi 26 novembre 2004 à 21:14, par NoRyu

Plutot que de débattre (troller ...) sur ce sujet (certes interressant) je vous propose le thème: mangeons de l'homme. En effet, l'homme peut etre considéré comme un des pires fléaux de cette planête et, de ce fait, le cannibalisme pourrait éventuellement réduire la population de cette espece extremement dangereuse (et cela permettrait de mettre fin a la misère humaine par suppression des humains, j'adore résoudre les problèmes en supprimant les énoncés)
Je précise que c'est de l'ironie.
Mais pensez a cela, vous autres végetar/liens (notez que je ne vous critique pas, je ne connais personne comme vous mais vous ne m'êtes pas antipatiques pour autant) : si demain plus personne ne consomme de viande, que fait-on des immenses troupeaux qui existent de par le monde?: a mort! tous! car les animaux d'elevages, conditionnés par des millénaires de croisements et de séléctions, ne peuvent pas retourner a l'état sauvage. Ce ne serait pas le cas pour les poissons, soit dit en passant, puisqu'on ne les élevent pas (je signale au passage que je ne consomme rien qui vienne de la mer, pas par choix, c'est juste que j'ai horreur de ca).
Ah, sinon je propose la solution écolo-qui-met-tout-le-monde-d'accord: mangeons des insectes! comme ca, non seulement on mange de la viande, mais on pourra en plus baisser la consommation d'insecticide.

40. Le vendredi 26 novembre 2004 à 23:14, par Dilo

Hello, j'avais pas lu ton blog depuis une éternité, et c'est chouette tu as trouvé tes mots, c'est pas trop pour militant uniquement sans etre naif,vraiment bravo,
manque à mes yeux un ecrit théorique sur la non exclusivité, (moi je réfléchis en se moment à rebatiser cela polyfidéliter)
j'espere que tu t'y collera bientot,
bon je cours sur le blog de lunar parceque te lire ma fait resentir comme un manque et que j'aime pas avoir mal
"twist chante, moi je fuis"
embrasse toi de ma part, Dilo

41. Le lundi 29 novembre 2004 à 13:55, par Delita

Comme Solveig, dites non à la fellation !!!

42. Le lundi 29 novembre 2004 à 18:30, par Eve

42

43. Le lundi 29 novembre 2004 à 20:02, par Kobal2

Solveig = Hitler (suck me, Godwin)

(Je tiens à dire que l'effacage de tout un comment sur un double clic, c'est Mal.)

44. Le lundi 29 novembre 2004 à 22:15, par Lilla My

Pourquoi le nom Solveig?

45. Le jeudi 2 décembre 2004 à 03:42, par goveg

ON a related subject, and if y ou have le coeur bien accroche, go see what PETA has to say about kosher abattage rituel in the US - I eat meat but I would understand that some don't after seeing the production process - peace

46. Le samedi 4 décembre 2004 à 04:37, par korafetish

Comme dirait l'autre (le porc qu'on égorge, par exemple):
"T'as faim? Mange ton propre cul!"

47. Le mardi 7 décembre 2004 à 20:18, par Paul

Quand à moi, j'assume à 200% ma place assez proche du haut de la chaine alimentaire. J'aime la viande, les viandes, pas toutes, mais presque. Et c'est toujours un plaisir d'en découvrir de nouvelles ou d'être agrablement surpris par une nouvelle adaptation d'une ancienne. Je suis accro au boeuf, mais j'aime la plupart des viandes rouges et j'assume. Si je trouve déplorable la cruauté de certains abattoirs, c'est quand même loin d'être une généralité, et c'est plus pratique que d'aller à la chasse, on est pas chez cro-magnon, quand même !

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Présentation

J'ai commencé à ouvrir les pages de mon carnet intime lors de mon passage à la non-exclusivité amoureuse, parce que j'avais besoin de poser des mots sur ce que je vivais et de le partager. J'aime garder ici des traces de moi, parce que je suis souvent surprise de retrouver longtemps après quelles furent mes pensées et émotions à un moment donné... ma démarche ignore toute pudeur, soyez prévenu.e.s. Ainsi donc, voici mes amours, ma vie en squat, et quelques réflexions politiques.