Complément d'humeur

Vivre me prend tout mon temps

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J'ai rencontré Dracula...

et c'est un jeune homme space mais qui mord vraiment bien dans le cou. Mais je raconte dans le désordre, là.

Alors reprenons. Vendredi soir, concert de Vénus avec Lunar. Transe. Sourire à un mec du bar pour obtenir des affiches, et les avoir bien sûr. Ensuite on est repassés à la chambre de Lu pour prendre son linge sale et mon linge propre. On a oublié les capotes et les clefs, alors on a réveillé sa môman à 3h du matin, mais son lit est vraiment confortable...

Le lendemain je devais bouger en Normandie pour l'anniversaire de mon meilleur ami. Pas de train après 10h30. Bien sûr, après la semaine que j'avais eue, pas moyen de me lever. Finalement on se décide à partir vers 21h, mais j'oublie mon sac (pas possible de le reprendre puisqu'on a pas les clefs), et un %#@ s'est garé devant la voiture. Lu me dépose enfin à la gare RER vers 22h avant de partir rejoindre Galaxy. Trajet... et Irène m'appelle alors que j'étais dans le bus 131. Vu qu'elle m'avait laissé 3 texto pour me voir ("même si je dois me déguiser en beau mec pour ça"), donc demi-tour et je la rejoins rue Montorgueil. On trouve un bar avec du martini où flottent deux énormes rondelles de citron (un bon bar, donc. Avec serveurs mignons). On parle de son mariage, de mes amours, de politique même... mais le bar ferme. Il nous reste plein de choses qu'on a pas eu le temps de dire donc on enchaîne sur un autre, avec du martini rouge (et du citron). Des mecs lourds nous abordent, se font jeter gentiment. On parle. Après quelques Martinis de plus, on parle de sexe (Irène est LA personne avec qui on parle toujours de sexe). Les tables voisines semblent intéressées! Des mecs moins lourds s'approchent (ou alors on est plus bourrées?), il est 5h, la serveuse charmante m'offre un verre lorsque je vais commander mon Xième martini... l'homme en face de moi tente de deviner mon âge, lorsque je lui dis il s'extasie "mais vous êtes encore une enfant... vous devez avoir une peau de bébé". Je tends la main, il la respire puis veut sentir mon cou. Il me trouve une odeur sauvage (ben j'ai pas eu le temps de prendre une douche après notre dernière séance avec Lu). Et il mord très bien le cou. Frissons. Fermeture du bar, serveuse me dit aurevoir en souriant... et les jeunes hommes nous proposent une after-after. Tentée, mais Irène rentre et je ne veux pas me dire que j'ai fait du sexe parce que j'étais bue. Alors je zigzague vers le métro, réussis à ne pas m'endormir. Passe à la boulangerie en rentrant, puis appelle Jonathan (il était 8h, dimanche matin-normal, non?). Me trompe de numéro, réveille un autrichien par "coucou mon amour", il est surpris! Mais Jonathan est heureux que je le réveille, me devine tout de suite bourrée et s'en amuse. Puis dodo avec mon chat qui veille sur moi. Aujourd'hui récit de nos récentes cuites respectives avec Eve et Romain (on va tenter de le faire blogguer sur le gala Epita).

J'ai rencontré un vampire, eh bien ils sont aussi séduisants qu'Anne Rice les décrit!

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Commentaires

1. Le lundi 26 mai 2003 à 02:55, par Marc

Hehehe.

`I'm bored now'
-- Alyson Hannigan as VampWillow, in BtVS `Doppelgangland'.

VampSolveig ?

2. Le lundi 26 mai 2003 à 11:19, par Tilde

L'art d'aimer ? C'est savoir joindre à un tempérament de vampire la discrétion d'une anémone.

-- Emil Michel Cioran

3. Le mardi 27 mai 2003 à 12:44, par Djo

Il a écrit aussi les sillogismes, non?
Genre, mais c´est pas une citation dixit:
"Lorsqu´elle s´est enfuie, l´idée devait etre bien vermoulue pour ne trouver comme refuge que le cerveau humain."
Si c´est bien le meme Cioran, c´est rigolo, mais y faut se méfier, il est assez dépressif il me semble.

4. Le mercredi 28 mai 2003 à 01:42, par Tilde

Je pense que c'est le meme, de la a dire qu'il est depressif je trouve le raccourcis rapide.

5. Le mercredi 28 mai 2003 à 12:53, par Solveig

C'est un auteur très sombre mais rigolo :

"Le fait que j'existe prouve que la vie n'a pas de sens"

Cioran

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Présentation

J'ai commencé à ouvrir les pages de mon carnet intime lors de mon passage à la non-exclusivité amoureuse, parce que j'avais besoin de poser des mots sur ce que je vivais et de le partager. J'aime garder ici des traces de moi, parce que je suis souvent surprise de retrouver longtemps après quelles furent mes pensées et émotions à un moment donné... ma démarche ignore toute pudeur, soyez prévenu.e.s. Ainsi donc, voici mes amours, ma vie en squat, et quelques réflexions politiques.