Complément d'humeur

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Sucré-salé : du Martini et des larmes

Malgré le titre, j'ai passé moi aussi une bonne soirée à ParisCarnet. En arrivant j'ai croisé ma soeur sur le départ, lui ai souhaité un bon voyage en Italie. Puis ai tenté de repérer des têtes connues, bisouté Manu et TDD, Maïa, et enfin Lunar. Puis j'ai tenté de parler à des nouveaux gens, avec la technique habituelle : "t'es qui ?", ce qui vu mon manque de forme fut assez peu productif. M'enfin Mr Peer connaissait mon nom et a gardé son mytère, et Pierre Carion avait pensé à mes bonbons même si je suis arrivée trop tard pour les goûter... Je n'avais pas le courage d'aller parler à tant de nouveaux gens, ai salué de la tête ceux que j'avais vus à la dernière réunion, puis ai tranquillement admiré la robe de Maïa (ou plutôt Maïa dans sa robe trop longue), laissé Dek/ se moquer gentiment de moi, et enfin Nacara est arrivée, alors je suis allée me poser à une table avec elle et Loïc, ai parlé un peu avec Georges de son blog mort, et Lunar a rejoint notre table, et on a commencé à se saoûler méthodiquement grâce au soutien de Loïc, décidé à raconter le plus de bêtises possibles en une soirée, et ma foi, y arrivant assez bien. Morceau choisi :

Lunar : "Ha bon, parce que t'appelles ton sexe "limace" ?!?

Loïc : ben oui, c'est petit, mou...

Lunar : J'avais jamais pensé à ça, j'ai jamais donné de nom à mon sexe.

Loïc, catégorique : C'est parce que t'es pas romantique."

Ou plus tard, mais là j'ai pas tout suivi :

Loïc : "L'odeur de la salive n'a rien à voir avec son goût.

Lunar : Quand je sens ma salive, ça a l'odeur du savon."

Bien sûr, tout ça parce qu'il m'avait assuré que je le publierais pas. Donc une dernière (tardive, je vous rassure) : "Les sexes petit-bourgeois sont plus étroits".

J'ai malgré tout réussi à lui poser des questions sérieuses et à obtenir des réponses interessantes, je suis notamment heureuse d'avoir appris la définition du mot "égotisme", ça m'évitera de parler de "bon égoïme", une prochaine fois.

Mais la Smirnoff Ice dénoue les langues, et lorsqu'ils ont commencé à rigoler sur le thème des ruptures, mon mur s'est écroulé. Lunar m'a dit "fais-pas cette tête-là", j'ai tenté de me reprendre et finalement j'ai fui avec mon verre et mon tabac à une table libre pour pleurer, et la douce Nacara est venue recueillir mes larmes dans son cou. Et lorsqu'elle a réussi à me faire rire de nouveau nous sommes retournées avec les autres pour commenter l'attrait de la serveuse timide qui plaisait à Lu (ben oui, je raconte, parce qu'il le fera pas). Cette fois encore nous fûmes les derniers à quitter le Hall's Beer, et le serveur complice nous a indiqué qu'elle ne restait que jusqu'à samedi... et puis rentrage un peu titubant à pattes, couchés à 2h30, levée à 8 pour partir au boulot. Heureusement que je n'ai jamais la gueule de bois ! Et promis, la prochaine fois je tenterai d'être plus communicative.

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Commentaires

1. Le vendredi 7 novembre 2003 à 19:08, par dek\

> Sucré-salé : du Martini et des larmes
Je nie toute implication dans une quelconque moquerie, même gentille. Ceci est totalement faux. Je suis quelqu'un d'agréable, de gentil, de bonne compagnie. Comme un chien, en somme. En moins poilu.

2. Le samedi 8 novembre 2003 à 09:34, par Corsac

> Sucré-salé : du Martini et des larmes
Moins poilu, moins poilu, c'est a voir hein...

3. Le lundi 10 novembre 2003 à 23:04, par Pierre CARION

> Sucré-salé : du Martini et des larmes
Desole pour les bonbons ... mais qqn me les a subtilises ;-)

4. Le jeudi 13 novembre 2003 à 19:26, par Solveig

> Sucré-salé : du Martini et des larmes
J'ai vu. Mais c'est tout de même un chien moqueur, na.

5. Le jeudi 13 novembre 2003 à 19:27, par Solveig

> Sucré-salé : du Martini et des larmes
C'est déjà adorable d'y avoir pensé :)

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Présentation

J'ai commencé à ouvrir les pages de mon carnet intime lors de mon passage à la non-exclusivité amoureuse, parce que j'avais besoin de poser des mots sur ce que je vivais et de le partager. J'aime garder ici des traces de moi, parce que je suis souvent surprise de retrouver longtemps après quelles furent mes pensées et émotions à un moment donné... ma démarche ignore toute pudeur, soyez prévenu.e.s. Ainsi donc, voici mes amours, ma vie en squat, et quelques réflexions politiques.