Complément d'humeur

Vivre me prend tout mon temps

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vendredi 27 février 2004

Clitocrate

Lunar m'a dit que j'étais "clitocrate". Juste parce que je lui expliquais que quand on fait du sexe avec un garçon, "en général ça demande un peu de temps pour qu'il serve à quelque chose". M'enfin on en a ri un bon moment...

Penser à arrêter de dire les choses aussi crûment.

Bêêêêêê

Chef m'a fait des remarques sur le fait que je reste tard devant internet le soir et que j'arrive en retard le matin. La dernière : "Tu devrais faire comme nous, tu pars à six heures, tu rentres, tu manges, tu regardes le film à la télé et tu dors vers 22h30". Texto. Il réalise ce qu'il dit?!? C'est rare mais parfois j'ai envie de mordre. Je me suis tue et j'ai combattu mon mépris.

Soir de déprime

07.02.04 Discussion avec Eve et Romain en revenant des Tanneries. Leur expliquer mon envie de tout envoyer valser, d'y aller, de voyager en stop pour voir le monde, de parler à des gens qui ne soient pas des moutons. A un moment, Romain dit "enfin faut prendre le temps d'être sûre, d'avoir un parachute". Eve me jette un coup d'oeil et répond "ça dépend du sentiment d'urgence qu'elle ressent". Merci, soeur. Ca faisait longtemps, j'avais besoin de me sentir comprise à cet instant.

Urgence... oui, il y a urgence. J'essaie depuis quelques mois de maintenir en place ces pièces qui font mon être, j'essaie de grandir à toute vitesse, je consomme beaucoup de ce carburant que sont les livres pour alimenter mon cerveau qui tourne à plein régime - il s'était rouillé, savez-vous?, je tente d'être bien dans mon corps en l'offrant à ceux qui me plaisent mais il me reste étranger souvent, je crois gérer mes sentiments pour ne tomber amoureuse que lorsque je le veux mais je me suis laissée surprendre et j'ai peur, j'ai peur!... envie de courir loin de lui pour que cela se dissolve dans d'autres sentiments, d'autres vies.

Oui, sentiment d'urgence. Envie de me cacher dans une caverne pour lécher ces plaies microscopiques par lesquelles vous titillez mes nerfs, envie d'un bain de tendresse où je pourrais me noyer en toute quiétude, envie d'une cure de désintox de ce blog qui m'oblige à vivre ma vie en actrice, en spectatrice. Envie d'être assexuée et d'arrêter de faire croire aux gens qu'ils m'aiment alors qu'ils me désirent. Envie d'être une enfant dont on s'occupe sans rien attendre en retour. Marre d'être une princesse, un déesse, une wonderwoman, une pin-up, une "intellectuelle de gauche", une confidente universelle, marre d'être une mère attentionnée et une soeur patiente pour ceux qui vont mal, marre d'être un hôte parfait pour mes invités, la fille rigolote pour les déprimés, la naïve pour les sceptiques et la raisonnable pour les inconscients. La tendre pour les insensibles, la mesurée pour les coeurs d'artichaud. Marre d'essayer d'être tout cela en restant moi, marre de m'en vouloir d'échouer, marre de nager à contre-courant, marre de ces quelques heures de sommeil par nuit qui ressemblent à la mort.

J'ai besoin de temps. Oui, sentiment d'urgence.

Marre de me sentir aussi minable en tentant d'être merveilleuse. Marre qu'on se prenne à mon jeu. Marre de jouer lorsque je voudrais être vraie.

lundi 23 février 2004

Prose d'un soir d'hiver...

Ecrit en pensant à une fée et un ange

Les lampadaires éclairant les quais forment des néons tremblotants lorsqu'ils se couchent sur l'eau, faisant apparaitre par ces traits orangés comme un éphémère passage piéton réservé à la lune lorsqu'elle descend parmi nous. J'ai cru y voir danser un ange au son des clapotis étouffés que le canal produit en léchant les péniches - écho lointain d'une musique des années quatre-vingt.

De l'endroit où je suis, toutes les lumières viennent vers moi et esquissent la couronne d'une princesse dérisoire mais unique, se disposent comme les rayons d'un soleil gribouillé par un enfant... je suis le coeur de cet astre.

Les lueurs tremblottent au gré du courant, parant la nuit de mille ors éphémères - ce trésor gratuit est le seul qui me comble. Les fils d'or sont ceux dont ma vie est tissée, les amours fabuleuses que j'ai vécues / je vis / je vivrai. Une promesse, aussi.

Et leur couleur d'Epice me ramène une fois encore aux choix que j'ai faits, que je fais, que je devrai faire. L'éternité est dans chaque instant.

Méprise raisonnée

"Tu ne sembles pas avoir de violence en toi", m'a dit Taupe. J'ai nié, et effectivement j'en ai, mais... il a raison, en fait. J'y ai renoncé il y a longtemps, lorsque j'ai décidé que faire du mal, même aux méchants, ne servait à rien. Je pratiquais le sarcasme blessant, l'ironie féroce, la remarque qui touche là où ça fait mal - juste pour qu'on me laisse tranquille. J'ai passé quatre ans de collège à lire dans mon coin, grâce à ça. Puis j'ai choisi de ne plus me servir de cette arme pour survivre - c'est plus dur sans, mais on s'y fait... je ne m'engueule plus, j'ai des discussions. Et l'aggressivité verbale ou physique me bloque complètement. J'ai choisi d'autres voies. On bouge beaucoup les gens par amour, aussi.

samedi 21 février 2004

Oooh get me away from here I'm dying

Ma vie est toujours aussi animée, et même de plus en plus - je renonce à vous expliquer mes amours actuelles, parce qu'en quelques lignes ce serait une liste et pour montrer le merveilleux de chaque relation, cela me demanderait du temps que je préfère leur consacrer. Mais je ne renonce pas à bloguer, hein - j'y pense beaucoup, et mon carnet se remplit, un jour je prendrai une soirée pour taper tout ça. Ou pas.

Actuellement, lorsqu'on me demande ce que je fais dans la vie, j'aimerais répondre "j'aime". Patiente, j'explique aux gens mon travail, comme ils l'attendent. Sauf que ce n'est pas ma vie... ça y est même complètement étranger. Le travail, c'est la chose malgré laquelle je fais ma vie, pas celle qui lui donne un sens. Le travail, c'est cet épuisement lancinant, qui pousse à mettre le cerveau en veilleuse pour effectuer des tâches répétitives sans devenir folle, c'est cette passivité grandissante face à l'agressivité des clients et les remarques machos de chef, c'est aussi renier par le silence ma vie, puisque je ne peux en parler... taire mes amours, mes pensées politiques, mes délires, tout ce qui me rend vivante. Et aussi bien sûr me détacher de ma sensibilité, parce que je ne peux pas faire de câlins lorsque je suis au boulot - et chaque jour sans tendresse est une grande misère émotionnelle.

Alors... il faudrait que je vous explique ce que je pense de la consommation, du travail salarié, des chefs. Ca fait longtemps que je reporte ça... ce ne sera à nouveau pas ce soir. Juste, j'ai atteint la limite ou faire encore des compromis serait toucher à la compromission. Atteint un seuil d'épuisement moral qui me fait penser que travailler encore serait jouer avec ma santé mentale. Alors mardi dernier dans la nuit, j'ai décidé d'arrêter de travailler. J'ai beaucoup de choses à faire dans ma vie, mille chemins qui s'offrent à moi, mais ceux qui m'attirent ne sont pas compatibles avec une vie d'employée de bureau...

Je vais partir et voyager. Aller revoir ces amis trop éloignés, m'en faire des nouveaux sans doute. Vivre en communauté et voir si j'y trouve ma place, si j'ai quelque chose à apporter. Tenter de mettre mes idées en pratique. Prendre le temps de réaliser tous ces projets en attente.

Oui j'ai peur. Oui la vie en squat est précaire, oui ce n'est pas une vie "facile" - mais je ne rêve pas d'une vie facile, vraiment pas. Une vie facile c'est une vie dont on n'a pas à s'occuper, dans laquelle on ne s'investit pas, où rien ne heurte, rangée comme une caserne - et moi j'aime les surprises, le changement, la disponibilité d'esprit, les efforts productifs. Et la précarité j'ai toujours connu, à différents niveaux - ça ne me gêne pas. L'argent n'est pas une de mes priorités, et pour l'essentiel (manger et dormir), je sais que, au pire, j'aurai toujours des portes où frapper.

La communauté... je connais (internat à partir de dix ans), et j'aime. Ca me manque actuellement, souvent. J'aime la solitude aussi - mais surtout quand elle est choisie. Lorsque c'est s'éloigner des autres, pas s'en séparer. La vie avec des gens, je trouve ça stimulant - il y a tant à apprendre, à découvrir, à partager...

Ce qui me fait peur, ce n'est pas ce qu'il y a devant moi : je vois l'avenir très beau, comme cela ne m'était pas arrivé depuis longtemps, sans illusions miroitantes mais prête à relever le défi. Ce qui me fait triste, c'est tout ce que je laisse derrière moi... comme toujours, faire un choix veut dire accepter de se fermer des portes. Bien que la passivité en ferme bien plus, au final. Mais en décidant de partir, je sais que je vais devenir étrangère à beaucoup de gens, que beaucoup me deviendront étrangers - vous savez, ce sentiment de ne plus être dans le même monde. Peur de perdre des amis, sûre de perdre des amoureux - dur de continuer tant de relations à distance, hein. Ennuyée, déjà, à l'idée des longues explications à la famille - déjà que les amis ont parfois eu du mal à comprendre...

Et sinon, le titre c'est une chanson de Belle & Sebastian.

jeudi 19 février 2004

Rencontre virtuelle et sentiments vrais.

J'ai découvert irc. Comme prévu, c'est une activité qui prend beaucoup de temps (d'où le fait que j'écrive moins ici), et qui crée une dépendance rapide...

Ce que je n'avais pas prévu par contre, c'est qu'il est effectivement possible de découvrir les gens. D'apprendre à les connaître, à les apprécier, sans les avoir jamais vus. De se sentir nue devant un écran, de se sentir en confiance avec un ami numérique, de ressentir une tendresse immatérielle.

Depuis, j'ai passé quelques longues soirées très étranges. Parce que je me prends à éprouver des sentiments pour quelqu'un dont je ne connais que les mots... mais dont la présence m'entoure, qui m'intrigue de son mystère, me fait palpiter de sa joie. Me fait réfléchir aussi, et m'apporte des réponses à des questions même pas encore formulées...

El semble si fragile parfois, je m'en veux d'avoir perdu en subtilité ce que j'ai gagné en franchise ces derniers mois. Je m'en veux d'être capable de el faire souffrir, et d'autant plus que je ne peux l'entourer de mes bras dans ces cas-là. J'espère lui faire du bien malgré tout, el m'apporte tant de joie!

Alors maintenant vous vous dites que je fais plein de fautes d'orthographe et que je pourrais faire attention, déjà que je n'écris pas souvent! Mais non, C'est bien El. Je ne sais pas si vous vous êtes déjà interessés à la féminisation de la langue, mais lorsqu'on se pose la question on s'aperçoit de tout ce qui est induit par le genre lorsqu'on parle... en même temps, soyons réalistes : si vous avez besoin de connaitre le sexe de votre interlocuteur sur internet, c'est bien que vous faites une différence entre hommes et femmes - et c'est bizarre, à priori le dialogue se fait de cerveau à cerveau et pas entre les cuisses. Est-ce que vous demandez à votre interlocuteur la couleur de sa peau ou son âge? En général, non. Cela n'a aucune importance, n'est-ce pas. J'aime son esprit, et je suis impatiente... vendredi, je vais pouvoir mettre un visage sur ces mots, ces expressions. J'ai un peu peur, mais je déborde de joie. Dans ma tête je suis déjà sur le quai d'une gare...

mardi 10 février 2004

Expulsion

L'expulsion du Parc Mistral est en cours au moment où j'écris ces lignes... si vous n'avez pas lu les articles de ma soeur là-dessus, lisez ça, et ça aussi, vite. Et si vous êtes sur Grenoble, je ne peux que vous conseiller de rejoindre leur lutte contre la déforestation, la destruction de cet espace vert devenu lieu de vie...

Envie une fois de plus de grimper aux arbres, d'opposer ma présence à la violence policière, de défendre l'existence de ces arbres. Lutte marginale, mais chaque lutte est un obstacle de plus à la grande marchandisation, dépersonnalisation de notre société, de notre monde. Appel aux arbres!

vendredi 6 février 2004

Soirée carnet

Pleine de martini, de gentils et de rires, comme d'habitude. Et aussi, j'ai mis sciemment les pieds dans le plat face à Bap et Morue, me suis laissée photographier et ai coiffé ma soeur. Que voulez-vous de plus?

jeudi 5 février 2004

Baillon

Avec un titre pareil, vous allez croire que je me suis mise au SM ; pas du tout, ça ne m'interesse pas tellement pour l'instant.

Mon baillon est tout psychologique : il m'est impossible de dire les mots qui bouillonnent en moi ces jours-ci... peut-être lorsque ma tête tournera moins?

Je passe une semaine merveilleuse, je crois que j'avais oublié de vous le dire.

C'était fait exprès!

Je suis allée voir l'ophtalmo, hier. Il m'a prescrit des lunettes et des lentilles, je vais savourer ce confort...

Mais dans la salle d'attente, j'ai eu envie de rire. Les deux magazines sur le dessus des piles m'ont fait des clins d'oeil...

Biba : "Sexe - les filles aussi ne pensent qu'à ça"

L'ordinateur individuel : "Installer son réseau {avec ou sans fil}"

C'était fait exprès je pense...

Dépendance affective

djrom m'a fait réfléchir au besoin que nous avons de ceux que l'on aime. Je vous mets un extrait de son mail :

" [...] pour gérer la dépendance affective, j'ai les trois techniques classiques :

1. la technique dite "du mâle" : je ne ressens rien, je nie tout en bloc, je refuse et je subis en silence, en ravalant ma douleur, parce que je suis un pur, un dur. Déjà essayé, ça ne marche pas, mais alors pas du tout.

2. la technique dite "de sioux" : une tactique subtile qui consiste à la fois à satisfaire ladite dépendance (voir la personne, passer des moments cools avec elle), et à développer d'autres relations en même temps, pour peu à peu arriver à équilibrer tout ça et à ne conserver de la dépendance plus que le plaisir d'une amitié. Le problème, c'est qu'elle ne peut pas s'appliquer ici, étant donné que je suis dans l'incapacité de laisser libre cours à la dépendance affective (350 bornes, c'est loin)

3. la technique dite "expérimentale" : essayer d'en parler à la personne, de partager le ressenti, et tenter de se soulager comme ça.

Comme tu peux le constater, j'ai choisi la technique n°3. D'où ce mail. "

Je pensais qu'il existait une manière de vivre l'amour sans en être dépendante, sans en souffrir. En parlant avec Lunar, je lui expliquais que nous étions sans doute arrivés à un équilibre sans dépendance. Il me répondit que nous étions dans le cas n°2. En quelques mots, il reconnaissait son besoin de moi, me montrait ma dépendance à lui... Il a le don pour dire en une phrase plein de choses, il arrive souvent à me faire taire pour mieux réfléchir. J'ai pas aimé devoir admettre qu'il avait raison.

Il est parti au ski cette semaine ("loisir de riches"). Il m'a appellée avant le départ, pour me dire qu'il avait rangé sa chambre, que je pouvais l'utiliser, et qu'il m'aimait. La semaine précédente, il m'avait appellé sa "très chère et très tendre"... alors oui petit Lu, t'as le droit d'être mièvre toi aussi, mais comprends que je demande qui m'appelle, dans ces cas-là!

Lunar est parti au ski pour une semaine. Ca nous arrive de ne pas nous voir pendant plusieurs jours, quand on n'a pas le temps ou l'envie, sans problème, sans avoir besoin de se prévenir ou de se donner des nouvelles - on se manifeste juste lorsqu'on a le temps de se voir. Et j'aime bien, aussi, utiliser sa chambre quand il n'est pas là - ça me permet d'avoir un peu de l'intimité qui manque en colocation avec mon frère. Mais oui, la chambre de Lunar sans Lunar, c'est comme la tartine sans confiture, comme le soleil sans chaleur. Le lit de Lunar sans Lunar, c'est triste. Lire "sans titre" sans pouvoir en parler avec Lunar, c'est un peu vain - les gens qui m'entourent ne suivent pas, ne veulent pas suivre ma réflexion politique - je ne dis pas adopter, mais juste se demander où j'en suis et suivre ma progression au milieu de concepts nouveaux -, se moquent gentiment de mon anarchisme et je me retrouve seule dans ces vastes étendues non cartographiées, comme lorsque je me suis aventurée dans l'amour libre sans pouvoir en parler autour de moi, parce que ça choquait, ou inquiétait, ou juste parce qu'ils s'en foutaient.

Une semaine sans Lunar, pour prendre conscience de ma dépendance affective. Le réaliser, c'est déjà devoir se poser tout plein de questions qui ne me plaisent pas...

Et encore, si je n'avais que cette dépendance-là, hein. Les miennes sont multiples, et elles se multiplient sans cesse. Mais je suis étirable jusqu'au ciel.

mardi 3 février 2004

Mardi en vrac

Alors, pour commencer : je mesure 1m68. Environ. Je crois (ça fait quelques années que je me suis pas mesurée). Vous vous en foutez, moi aussi, mais Nacara, elle, se posait la question (et moi je me demande pourquoi elle se la posait, forcément).

J'ai installé irc, parlé avec les gens des Tanneries : ça fait trop de bien, et j'ai gagné le point de geekerie qu'on m'avait promis (je devrais bientôt passer un niveau, je me demande quelles aptitudes choisir...).

J'ai pris rendez-vous avec des médecins et j'étais presque à l'heure la semaine dernière, demain l'ophtalmo va me prescrire des lentilles adaptées à ma vue, luxe que je n'ai pas savouré depuis plus d'un an. Confort de vue, bien-être de n'être plus cachée derrière ces ignobles lunettes! Je suis assez impatiente...

Ce soir Taupe m'a posé un lapin (cet animal!)(non c'est juste en référence au bestiaire, hein, soyez pas vexé très cher!) mais il est pardonné, d'abord parce qu'il est charmant et aussi parce que j'ai ainsi pu accepter l'invitation à la soirée de Licoben. Je vais à nouveau pas me coucher très tôt ce soir...

Est-ce pour ne pas penser à l'absence de Lunar? Je n'ai pas un soir de libre cette semaine, en fait c'est même tout le mois de février qui va être chargé : mon anniversaire (j'entame la déprime), le week-end à Nantes avec Lunar pour cause d'expulsion prochaine de la Poudrière (squat tout neuf qui ne plaît pas aux autorités locales), mes voeux à envoyer (oui je sais mais j'ai bien 15 jours de délai, non?), et tant de gens à voir...

J'ai quelques annonces à faire : si quelqu'un a envie de sous-titrer Daria je suis preneuse, parce qu'en VO non sous-titré j'ai du mal, et si les responsables de la diffusion de Buffy me lisent, et bien sachez que ça fait 6 mois que j'attends la saison 7 en DVD (oui j'aime beaucoup. J'assume).

J'ai de plus en plus de mal à avaler de la viande, mais je cherche en vain un moyen de manger végétarien sans changer de ville et/ou de boulot. Un peu de patience, donc...

J'ai envie de danser. Je suis pressée que ma petite fée me propose une soirée goth où nous pourrions aller toutes deux déguisées en noir (avec ses dentelles et ses frou-frous...). Ou alors une soirée entre filles dans une boîte lesbienne... hum. J'aimerais qu'elle trouve du travail, aussi. Elle s'épuise à chercher en vain depuis des mois.

Enfin voilà, brusque envie de partager mon quotidien. Je vous ai un peu étouffés sous les posts longs et prise de tête ces derniers temps. M'enfin y'a pas à se plaindre, j'écris pas très souvent quand même!

Présentation

J'ai commencé à ouvrir les pages de mon carnet intime lors de mon passage à la non-exclusivité amoureuse, parce que j'avais besoin de poser des mots sur ce que je vivais et de le partager. J'aime garder ici des traces de moi, parce que je suis souvent surprise de retrouver longtemps après quelles furent mes pensées et émotions à un moment donné... ma démarche ignore toute pudeur, soyez prévenu.e.s. Ainsi donc, voici mes amours, ma vie en squat, et quelques réflexions politiques.