Complément d'humeur

Vivre me prend tout mon temps

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jeudi 25 septembre 2003

Quelle vie?

{J'ai écrit ce texte il y a dix jours, mais j'ai eu besoin de le mûrir. J'ai commencé à trouver des réponses, je ne désespère pas.}

La vie est trop étroite. Je suis pas claustrophobe, et pourtant je rage de me sentir enfermée ainsi. Je sais d'avance que je pourrai pas rencontrer tous les gens que je pourrais aimer, qui sauraient m'aimer. Je n'aurai pas le temps de lire tous les livres qui le mériteraient. Je ne pourrai jamais découvrir tous ces endroits superbes où on touche le monde. Je ne suis que moi, petite chose visiblement destinée à accumuler les échecs dans ma vie. Je désespère d'avoir mon Deug, après quatre ans... et ce n'est pourtant pas à cause de difficultés particulières, juste parce que je renonce dès qu'il s'agit de fournir un effort, je traine jusqu'à ce qu'il soit trop tard, je préfère ne pas essayer plutôt que d'être déçue. Je me ferme des portes. Je m'enferme. Je suis actuellement brasse-papiers dans un bureau, oh je déteste cette vie. Me lever tous les matins, être trop fatiguée le soir pour savourer mon "temps libre" (cette expression suffirait à nous faire comprendre que le temps de travail est en fait du "temps enfermé"). Je perds me vie pour la gagner, comme dit Moustaki.

Je ne veux pas d'une vie médiocre, et je refuse d'entamer la course au succès, je ne veux pas d'une "brillante carrière". Je veux faire des choses -d'ailleurs je fais bien mon travail- mais j'aimerais qu'elles aient un sens, qu'elles viennent de moi. Je ne veux pas m'enfermer dans un bureau, je ne veux pas m'embarquer dans les galères d'une profession libérale (ai vu ce que ça apportait aux parents) et je ne suis pas attirée par une "vie d'artiste" non plus, à supposer que j'en sois capable. Femme au foyer, tu as du temps libre, mais tu ne vis plus pour toi, tu es dépendante d'un homme et d'un foyer, enfermée là aussi.

Je ne veux pas courir après l'argent toute ma vie, j'en ai marre d'être pauvre, de devoir compter. Je ne rêve pas non plus de m'attacher le boulet de la possession, avoir une maison, une voiture -et devoir rembourser les emprunts, payer les assurances à vie.

J'aimerais avoir la sécurité de savoir que j'aurai toujours à manger, le plaisir de pouvoir m'offrir les livres, CD, vacances qui me plaisent, mais je ne veux pas être attachée, je veux la liberté de partir n'importe où, n'importe quand. Je ne veux pas être une employée modèle, je ne veux pas être un patron ou une femme soumise. Je veux être juste moi. Je me demande bien comment y arriver.

mardi 23 septembre 2003

Merci la famille...

... et le Martini ;) Lundi soir. Sortie du boulot. Libre. Libérée de ma journée de travail, libre de faire ce que je veux de ma soirée. Jonathan est parti passer quelques jours chez son frère, pour qu'on ait quelques jours de réflexion tranquille. Besoin de sortir, de voir des gens. Mais bien sûr, je ne suis pas d'humeur à appeller nos amis communs, qui sont plutôt les siens au départ. Les miens sont loin, un coup de fil ne me suffirait pas. Ceux que je me suis faits cette année, je les ai quelque peu délaissés ces derniers temps, et je les appellais au dernier moment, alors ils avaient tous des trucs urgents à faire je suppose, ou tout simplement aucune envie de me voir. [Lunar->http://lune.talath.net/~lunar/blog/] restait injoignable, et il n'aurait guère soutenu ma démarche je pense. J'étais en train de laisser un message à Cécé quand Romain m'a rappellée : il comptait rentrer se coucher tôt, et il n'avait plus de sous, mais bien sûr si j'avais besoin de lui il était là.

Alors je l'ai rejoint au bar près du [LAP->http://www.l-a-p.org/], et il était avec plein de Lapiens que je connais, plus Jean-Luc, mythique prof de l'établissement. Magie, Salomé, Paul, Elsa nous ont quittés assez vite, Hélène et Laitue nous ont rejoints, Romain (pas mon frère, ou alors faut que j'adopte encore) est resté, et le Martini avait beaucoup de citron. Et tous ces gens m'ont accompagnée, parce que je ne pourrais pas boire seule mais que je voyais que ça à faire ce soir-là, parait que parfois ça règle des problèmes. Raté. Et comme j'ai jamais la gueule de bois, j'ai pas d'excuse pour penser à autre chose.

Mais pendant ces quelques heures, dans l'arrière-salle enfummée aux lumières jaunes, j'étais au chaud, confiante, entourée de gentils qui m'ont fait parler de moi, puis m'ont changé les idées, puis m'ont accueillie pour dormir et ont préparé un lit, baissé la lumière, réglé les réveils et posé des bisous-bonne nuit sur mes deux joues ({sinon, l'autre elle est jalouse}).

Alors j'ai pas réglé mes problèmes, mais j'ai réalisé que j'ai de la chance, je suis heureuse d'avoir cette tribu, cette famille (re)composée à force d'adoptions, tous ces petits frères et soeurs sur qui je peux compter et que j'aime. La vie est belle malgré tout, ça faisait longtemps que je l'avais pas dit, non?

J'ai bu la tasse

Se décider en fin d'après-midi. Sauter dans la baignoire. Sortir plein de vêtements et choisir le moins pire. Et enfin, entamer un nouveau livre dans les transports, sûre de ne pas être trop en retard. Commencer la soirée par un Quick, assise en robe du soir devant le Panthéon. Migrer vers un bar à la déco assez surréaliste, avec de la bonne musique et beaucoup de citron dans le Martini. Puis appart' de geek, pour changer. Mégots méticuleusement alignés dans les cendriers. Ordinateur qui annonce l'arrivée de mails quand c'est pas le moment, éclats de rire. Jeux de mains et de mots. Son scotchage devant certaines de mes tournures de phrases. Mon sourire face à ses "ta gueule" et "casse-toi" lorsqu'on touche son intimité de trop près. Son besoin de donner du plaisir sans mesure, et tant mieux. Mes tentatives pour percer les mystères qu'il arbore. Sa constatation que je fonctionne comme un mec, parce que je l'ai dragué, lui ai proposé de dormir chez lui, ai toujours envie de sexe, suis fortement corruptible. Mes mains aimantées vers sa peau intégralement lisse. Ses incohérences travaillées. Ma simplicité à laquelle il ne peut croire, son merveilleux qu'il refuse catégoriquement d'envisager. Ma prévoyance en capotes et son sourire face à mon plaisir. Mon sourire après l'amour qui "n'est plus un sourire, c'est une dissection". Sa peur qu'on puisse l'aimer. Ma main crispée dans ses cheveux. La sienne... hum. Mes questions idiotes qu'un baiser fait taire. Ses pauses clopes innombrables de toxico, mes orgasmes en série, ses moqueries face à mes soupirs de bien-être. Et la tendresse, constante, omniprésente, légère comme un doigt qui effleure la peau, comme des cheveux qui frôlent l'épaule, comme un baiser qui trouve le cou. On s'y enveloppe, on s'en asperge, on l'avale dans l'air, on l'étale pour mieux s'y rouler.

J'ai plongé dans un océan de tendresse. Heureusement que je sais nager, car on n'y a pas pied et on s'y laisserait couler avec bonheur. Dur de respirer de l'air à nouveau en sortant.

Oh bien sûr... je ne l'aime pas, lui non plus n'est et ne sera pas amoureux, et c'est très bien comme ça : mon coeur fait n'importe quoi en ce moment.

Bien sûr, on a sans doute été lâches, c'était pour tous les deux une manière de fuir des histoires difficiles. Et alors? On a partagé de belles choses, quelques moments hors du temps, et j'avais besoin de cette bouffée d'air.

Bien sûr je n'avais pas eu envie de le croire lorsqu'il m'a prévenue qu'il n'assumerait pas, et il faut croire qu'il connait ses faiblesses à force de se les reprocher. J'espère ne pas avoir compliqué sa vie. J'espère qu'il ne disparaitra pas de la mienne. Peut-être même que l'on deviendra amis, c'est ce que j'espère en tous cas.

samedi 20 septembre 2003

Comme un déjà-vu

On le sent pas tout de suite. D'abord comme un mal-être diffus, puis des questions auxquelles on peut pas répondre. Et au bout de quelques jours, on se dit que, peut-être, c'est {ça}. Que la seule solution possible, après tout, c'est de ne plus en chercher. Comprenez : quand il est trop douloureux de vivre son amour parce que tous les compromis sont devenus vains, alors peut-être faut-il arrêter de le vivre. D'habitude, j'attendais jusqu'à ce que tout devienne insupportable et j'annonçais à un homme qui tombait de haut que c'était fini. Et il me disait qu'il ne comprenait pas, parce qu'il n'avait rien vu... et là, s'empêcher de lui répondre que c'est bien le problème, et lui expliquer gentiment que l'amour est parti comme il était venu et qu'on décide pas.

Mais pas cette fois. Preuve qu'il m'a fait grandir, en trois ans. Il m'a appris à parler de ce qui va pas. Il sait écouter et comprendre. C'est lui qui m'a prise dans ses bras parce que je pleurais de lui dire que ça n'allait plus. Et il ne s'est pas énervé, vexé ou offusqué. Non, il avait mal mais tentait de le cacher pour pas me compliquer les choses.

Alors peut-être qu'on va rompre. Ou pas. On prend le temps de réfléchir, même si c'est dur et qu'on a mal. On ne peut pas, même si ce serait plus simple, juste partir sans se retourner ou rester sans rien changer.

Suis un peu perdue, je vous avoue. J'aime pas faire souffrir les gens. Et d'habitude je sais toujours ce que je veux. J'aime pas l'incertitude, j'aime pas ce qui est tiède, j'aime pas trop les à-peu-près. Ben je fais avec, et avec le sourire quand c'est possible.

Qui m'offre un martini?

jeudi 18 septembre 2003

Hésitations

[Comme dit Nacara->http://www.nacara.net/weblog/post.php?nb=130], en gros, plus on vit de choses moins on les raconte. Enfin là je caricature mais bon, c'est juste pour dire. Je vis trop de choses en ce moment pour réussir à les dire, mais je suis pas morte. I'll come back, avec des histoires pas tristes à raconter j'espère. Et, oui, pour la première fois j'ai enlevé un post, parce que j'avais dit que je réfléchirais avant de poster maintenant, et que hier j'aurais mieux fait d'écrire sur mon carnet. Voià. Bon, comment ça va bien, vous, sinon?

mercredi 10 septembre 2003

Adoption

Attention! Message personnel! Oui. C'est vrai, tout le monde l'a vu : j'ai adopté une princesse en miniature pour garder mon site quand je n'y suis pas. D'ailleurs, j'ai eu beaucoup de chance de trouver cette demoiselle si parfaitement assortie aux éclatantes teintes qui sont les miennes. Mais...

Mais tu sais Ambre, ce n'est pas parce que tu as une petite soeur que je t'aime moins. Ca fait longtemps que je ne suis pas venue te voir, mais je pense à toi très fort, et puis je sais que ton père s'occupe bien de toi ([Davux->http://etudiants.insia.org/~dammouia/blog/]! Je te fais confiance sur ce coup-là...).Bon allez, il est l'heure de dormir maintenant. Tu veux que je te raconte une histoire?

Tu veux {encore} celle qui dit comment tu as été conçu?! Bon, d'accord... C'était dans un endroit chaleureux, accueillant et pourvu d'une superbe décoration semi-orientale : La Passerelle. Nous y étions presque par hasard, enfin c'est-à-dire par la force de notre [anar-geek préféré->http://lune.talath.net/~lunar/blog] venu défendre ses idéaux (et les mettre en pratique, ce qui pose toujours des problèmes). Bien sûr, au bout de quelques instant à écouter les personnes présentes comparer leurs machines, après avoir commencé nos verres (oui je buvais déjà du Martini à l'époque), on a commencé à discuté, il m'a parlé de toi, projet de machine à partir de morceaux épars, et je lui ai demandé comment il allait t'appeller. Comme il ne savait pas encore, il m'a demandé de lui suggérer des idées, et là j'étais très émotionnée parce que pour un geek c'est très intime, le nom d'une machine. Après de longues recherches pour trouver un nom qui fasse blague-à-2-balles, parce que c'est Davux, on est finalement tombés d'accord sur Ambre. Parce que c'est ma pierre préférée, et parce que c'est la couleur de sa peau. Le lendemain, tu recevais la vie. Tu es sans aucun doute l'un des rares à avoir été conçu dans un bar, tout habillés, devant une assistance qui ne se doute de rien.

Alors tu vois... ta petite soeur, elle est d'ores et déjà adorable, elle est toute neuve et je l'aimerai autant que toi, mais tu restes mon enfant ainé préféré. Je t'aime. Je passe à la nouvelle Bulle bientôt, c'est promis.

jeudi 4 septembre 2003

Lectures

Si je ne devais emmener qu'un seul livre sur une île déserte, ce serait Dune de Franck Herbert. Enfin, la série, hein, parce que c'est pas séparable. De toutes façons, mes choix de lecture se sont souvent faits à la taille du livre : les petits sont proportionnellement plus chers, et les bibliothèques limitent les emprunts en général à 3 livres, donc mieux vaux qu'ils soient gros si on veut pas tomber en panne de lecture - situation de crise grave lors de laquelle je ne vous conseille pas de croiser mon chemin. Lire, c'est vital, autant que manger ou dormir. Voire plus, il m'est souvent arrivé de renoncer à l'un ou l'autre pour un bon livre.

Alors je voudrais vous parler de ces oeuvres qui sont mes "bibles", ceux sans lesquels je ne serais pas moi, ceux qui m'ont éduquée, consolée, et fait rêver. Je précise que ma sélection personnelle est en grande partie constituée de SF, parce que bon, c'est quand même le genre le plus ouvert, le plus large et le plus imaginatif. Surtout si l'on compare aux romans contemporains dont les héros sont en général des gens qui s'ennuient et ne font rien, ou le roman du 19ème où le style est si ampoulé qu'on s'ennuie et qu'on va faire autre chose (comment ça, je suis partiale et subjective ? J'ai dit quelque part que je donnais un avis objectif sur la question ? Non, hein ! Donc voici mon avis, pour ce qu'il vaut).

Dune. C'est une fresque à l'échelle de galaxies où se mêlent politique et sentiments, découvertes et héritages, visions d'avenir grandioses et cataclysmiques. Les héros - Paul Atréides, puis ses enfants Léo et Ghanima - sont un peu plus qu'humains, et pourtant c'est leur humanité qui les rend si grands. L'empire, loin d'être une extension des Etats-Unis comme dans Star Wars (par exemple), est au contraire riche d'êtres et de mentalités différents. Le jeu des relations diplomatiques et palpitant, la réflexion politique touche à la philosophie, et les personnages sont constamment sujets à une vraie réflexion sur eux-mêmes et ce qui les entoure, ils ne sont pas des stéréotypes figés et prévisibles. Cette série, je l'ai commencée au collège, lorsque ma soeur les empruntait à son lycée ; je l'ai finie au lycée, parce qu'il y a toujours quelques tomes introuvables lorsqu'on tombe sur une bonne série, ça fait partie du jeu (non, c'est une blague. Avis aux éditeurs : arrêtez de laisser des classiques non réédités, même dans ce secteur marginal qu'est la SF ! C'est super désagréable d'être bloqué dans sa lecture. Pensez aux boulimiques du livre qui souffrent !). Et c'est l'un des rares livres que je relis avec plaisir, on y découvre toujours de nouvelles choses.

Prochains épisodes : les neuf princes d'Ambre, Barjavel, les auteurs français contemporains,...

Je suis toujours en demande de bons livres à lire. Si vous en avez à conseiller, je suis preneuse!

mardi 2 septembre 2003

Déprime hivernale

Oui me revoilà. Quoique... j'ai renoncé au sourire. Les feuilles tombent, les jours raccourcissent, j'ai enfilé mon manteau de déprime. D'habitude je le montre pas, mais puisqu'ici vous ne voyez que mes pensées, je ne vais pas vous faire croire qu'elles sont très gaies.

Je pensais arrêter ce blog. Je ne suis pas encore sûre de devoir le continuer, j'ai peur de vous ennuyer. Mais vous n'êtes pas obligés de lire, alors que moi j'ai vraiment besoin de formuler ce qui ne va pas. J'ai bien essayé d'en parler, mais toujours les mots me manquent, les larmes me viennent, ou alors peut-être que les gens ne sont pas assez réceptifs. Incompréhension douloureuse, et doutes : m'aiment-ils vraiment, s'ils ne peuvent me comprendre?

En même temps, ce serait sans doute plus simple si je me comprenais moi-même. J'ignore ce qui me manque, ce qui m'étouffe. Je ne me sens pas heureuse dans ma vie, j'ai l'impression d'avoir enfilé la peau de quelqu'un d'autre par erreur. Rien en particulier, juste un mal-être général. Je n'ai pas envie de la fuir sans savoir ce qui me gêne, je n'ai pas envie de recommencer à rien faire de ma vie par peur qu'elle ne me convienne pas, par peur d'échouer, par peur de ne pas être aimée.

Je suis contente de travailler, de surmonter mes éternels problèmes d'argent, de me sentir utile, d'apprendre des choses, d'être si jeune en route vers, j'espère un jour, l'édition. Et effrayée de me satisfaire d'une vie médiocre, de m'enfermer dans une routine lobotomisante.

Je suis contente d'avoir retrouvé Jonathan, de renouer tant de choses avec lui, de pouvoir toujours m'appuyer sur lui. Heureuse du plaisir que l'on se donne, de notre tendresse toujours renouvellée, de la complicité qui nous fait penser les mêmes choses au même moment, de notre amour qui renait encore plus beau après cette longue séparation. Et aussi, peur de connaître l'habitude, de renoncer à de nouveaux amours, de me perdre en compromis, de compter trop pour lui.

Je suis contente que Lunar soit resté dans ma vie, qu'il ait prolongé notre CDD, qu'il m'appelle quand il en a envie pour qu'on se voie. Mais... là mes peurs sont plus précises. Je souffre de le sentir s'éloigner, dans sa tête et dans ses sentiments. Bien sûr il m'aime, et je l'aime, mais j'ignore ce qu'il attend de moi et il ne semble pas intéressé par ce que je lui propose. On se voit trop peu pour partager vraiment, d'autant plus qu'il parait s'interresser à ce que je ressens (sans admettre qu'il y contribue) et jamais à ce que je pense... bien sûr je n'ai pas sa maturité politique, mais j'ai déjà une conscience et son indifférence me fait parfois penser qu'il me préfererait muette.

Ca fait déjà du bien de pouvoir le formuler. Le blog m'a manqué finalement, même si je n'y dis jamais ce que le veux c'est toujours un soulagement de sortir tout ce qui tourne dans ma tête. J'attends vos conseils pour m'aider à améliorer ce blog, jusqu'à ce que je m'y sente chez moi.

Rebonjour les gens!

Présentation

J'ai commencé à ouvrir les pages de mon carnet intime lors de mon passage à la non-exclusivité amoureuse, parce que j'avais besoin de poser des mots sur ce que je vivais et de le partager. J'aime garder ici des traces de moi, parce que je suis souvent surprise de retrouver longtemps après quelles furent mes pensées et émotions à un moment donné... ma démarche ignore toute pudeur, soyez prévenu.e.s. Ainsi donc, voici mes amours, ma vie en squat, et quelques réflexions politiques.