Complément d'humeur

Vivre me prend tout mon temps

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jeudi 21 août 2003

Frustration

J'aime pas rester insatisfaite. Je trouve ça idiot de se poser des barrières "ça je peux, ça c'est mal". En général, si je sens qu'une chose est bonne, je me fous de la morale et je le fais. Des fois je me dis que j'ai pas pris la bonne décision, mais j'ai décidé avec les éléments à ma disposition et après coup c'est trop facile de dire "si j'avais su".

Et là je suis frustrée. Je m'aperçois que je bla-blate dès que j'ouvre cette satanée fenêtre, et je n'ai jamais l'impression d'avoir dit ce que je voulais quand je publie un article, et j'ai honte de ma feignantise à formuler correctement les choses quand je me relis. Ce blog ne me correspond pas (sauf les couleurs ;)), et je pensais que ça s'améliorerait mais non, alors tant pis. Peut-être dans quelques années?

Mais vous inquiétez pas, je vais redevenir la commenteuse folle...

mardi 19 août 2003

À l'envers, à l'endroit

Je suis contradictoire, souvent. J'ai du mal à atteindre un juste milieu en toute chose. Des fois je me sens tout : j'englobe le monde dans mon bonheur ou je me dissous dans ses peines. J'en fais partie comme il fait partie de moi et je ressens chaque être, chaque montagne ou fosse océanique, chaque souffle de vent comme des particules de mon être. Non, je ne me drogue pas, et non je n'ai pas reçu d'illumination religieuse. Ce sentiment d'harmonie naît en général lorsque je suis en paix avec moi-même, mes sentiments, mes actions, et que surgit mon amour pour les gens, que je connais ou que j'ai croisé un jour, et avec comme un regret pour tous ceux que je ne connaitrai jamais. Tous, ils ont du beau en eux, et quelque chose à donner, et besoin d'amour plus que tout.

Mais parfois je ne suis rien. Une flamme solitaire derrière le photophore qu'est cet appartement vitré. Une lumière ténue, qui n'éclaire rien et sur laquelle nul papillon ne viendrait se brûler les ailes. Perdue, isolée comme tant d'autres, éparpillées sur des tombes dans le cimetière du monde. Porteuses de messages que nul ne saura, ne voudra déchiffrer. Vaine.

Bien sûr, hors de ces instants... je vis. Humeur teintée d'une tendresse pour tous ou au goût amer du désespoir qui me sied mal, que je cache bien. Dans les bons jours j'espère apporter, comme le dit mon prénom, un peu de soleil à ceux qui croisent mon chemin. Dans les mauvais, j'attends un signe montrant qu'on me comprend, qu'on m'aime, ou que je suis utile à défaut d'être nécessaire.

Et là, je ne suis rien de tout celà, ou alors tout en même temps, et c'est confus. Je ne suis qu'attente.Je me fais l'effet de Pénélope, à aimer un absent. Plus que quelques minutes qui dureront longtemps. La musique s'arrête et je guette ses pas.

samedi 16 août 2003

Collectivisation ou thématique

J'ai bien profité de mon vendredi férié. Partie en week-end ? Non. Plus drôle : j'ai montré à Lunar comment s'épiler à la cire, l'ai regardé faire, il m'a aidé pour les endroits sensibles, puis Eve a pris le relais pour faire la sienne. Conclusion : ses mollets sont lisses, et une cuisse aussi (après il en avait marre, surprenant non ?). Eh bien un homme épilé, c'est bien pour faire du pied, pour caresser aussi bien sûr. Eve voulait une perruque bleue pour nous faire jouer à Bernadette, et je veux bien croire qu'on était rigolos. D'ailleurs on s'est bien marrés : "c'est chaud !" - "oui mais sinon on peut pas l'étaler, Lu !". Et le soir j'ai rejoint Mattou, Benoît et Christelle, Babar, Romain (et Jérémy et Hélène sont arrivés plus tard) pour un barbecue dans le jardin de Mattou, et c'était fort sympathique. On a eu une fois de plus une démonstration de la capacité infinie de Babar à jouer les contradicteurs, Benoît (grand frère) nous a raconté ses exploits dignes de superman qu'aurait oublié son collant bleu, Mattou a fait distribution de pulls parce que le vent secouait les branches et ne laissait aucun répit à mes jambes épilées et donc exposées par une jupe.

Bon c'est pas tout ça mais je vais profiter de cette belle journée, moi!

jeudi 14 août 2003

Désynchronisation

ou le revers de la Veig Vous vous rappellez cette période où je me plaignais de ne plus avoir de temps à moi parce que j'avais trop de gens à voir? Ben ça va mieux, on dirait. Même tellement mieux que je vais bientôt me plaindre si j'ai encore une soirée où y'a rien dedans... parce que je suis plus habituée, et là il est presque 19h, le 14 août, et je suis encore au boulot. Pas vraiment parce que j'aime être seule au bureau, ni parce qu'on croule sous le travail (je passe la moitié de ma journée à me demander ce que je vais faire de l'autre moitié), bon d'accord c'est un peu parce que je suis contente d'avoir enfin du temps devant un ordi et de ne pas être obligée de transformer mon post en "course contre la montre", m'enfin... c'est surtout parce que j'ai rien de prévu. C'est vrai que je pourrais rentrer à l'appart et faire les lessives qui m'attendent, j'ai eu une sérieuse démotivation es derniers temps alors j'ai de quoi m'occuper. Je pourrais aussi m'accrocher au téléphone jusqu'à trouver quelqu'un qu'a rien de prévu ce soir mais je ne suis pas encore déprimée à ce point-là. Je pourrais m'improviser une soirée seule sur Paris, je trouverais sans doute des gens avec qui la finir, la soirée, mais... j'ai pas assez d'énergie pour allumer la fonction "aimant". Parce que bon, la Solveig qui sourit c'est pas automatique. Même jeudi soir dernier, le pique-nique à Paris Plage, j'étais un peu déprimée et les gens voulaient absolument que je sourie (enfin ceux qui s'en souciaient), mais j'avais pas la force ni l'envie et j'avais envie de partir tellement je me sentais seule au milieu de tout ces gens qui me semblaient étrangers à force de pas sentir que j'avais une boule dans la gorge, et j'avais déjà assez d'efforts à faire pour pleurer-que-à-l-intérieur pour ne pas avoir envie de leur donner un sourire artificiel. Heureusement [Davux->http:etudiants.insia.org/dammouia/blog/] il a tenté de me faire sortir de mes idées noires (genre "qu'est-ce-que je fous là, j'aime bien ces gens mais j'en connais aucun réellement, si j'étais pas là je manquerais à personne et d'ailleurs c'est normal parce que je n'ai rien d'interressant". La déprime, quoi. Pas vraiment ce que j'aime montrer, et puis ça arrive à tout le monde alors c'est aussi interressant que de parler de la météo). Et puis [Lunar->http:lune.talath.net/~lunar/blog/] est arrivé (oui il faisait Zorro en jupe ce soir-là) et il m'a dit que si je souriais tout le temps je serais pas humaine et on a parlé et on est rentrés faire du sexe et ça allait mieux. C'est important la tendresse.

Et puis je suis partie à la mer, je devais rejoindre Jonathan (parti passer la soirée du jeudi chez sa meilleure amie) à Saint Malo puis prendre le bus ensemble jusqu'à Saint Lunaire (le nom ce cette ville me fait vraiment penser à Lunar, quand même), mais son train arrivait 50 minutes après le mien donc dès que je suis sortie de la gare, j'ai senti l'air salé et j'ai demandé à deux petites vieilles qui passaient la direction de la mer, et après déchiffrage de leur patois je me suis dirigée tout droit jusqu'à me baigner. C'est plus fort que moi, j'ai vraiment des instincts de sirène. Bon, enfin j'ai fait un détour par une bouquinerie mais elle était vraiment sur le chemin. J'étais à l'heure pour recueillir Djo à la sortie de son train et il était émerveillé de ma peau parfum - et goût - océan. Le voyage en bus m'a rappellé la corse, où tu découvres la mer à chaque virage. Et à peine avions-nous posé nos affaires chez Aurèle que Jonathan et moi nous sommes précipités dans le lit, pour redécouvrir comment c'est de faire l'amour sans la pellicule de sueur sur la peau, parce que vraiment il faisait plus frais en province. Ensuite on a rejoint notre hôte à la sortie de son boulot et on est allés se baigner - Wahou. On est passées visiter la yourte tendue sur la plage d'un mec qui revenait de Mongolie, ses photos étaient superbes. Le soir on a pris l'apéro chez ses voisins les beach boys (comme dans alerte à Malibu, et charmants en plus, avec le blondinet et le brun costaud comme dans les séries mais j'aime pas la télé alors que dans la vie c'est bien), et j'ai inventé le "St Lunaire explosif" en voulant tester leurs alcools tous dans le même verre (pasoa, mellowcoton, rhum blanc, sucre de cane, quelques gouttes de jus d'orange et de pulco pour la couleur, et peut-être autre chose, plus trop sûre). Et puis goûter la pasoa seule aussi. Enfin bref, on est rentrés pas trop tard mais j'ai mis mon dentifrice sur le manche de la brosse à dents et j'ai roulé à côté du lit sur lequel je m'étais jetée et Jonathan m'a regardée avec ses grands yeux amusés.

Le lendemain j'ai ouvert les yeux sous un grand soleil et j'ai demandé à Jonathan s'il était réveillé et forcément du coup il l'était un peu, on s'est dit qu'il fallait qu'on se lève parce qu'il était déjà sans doute tard et on a bien surpris Aurèle qui sortait à peine de sa douche matinale : le boulot, ça pervertit. Alors on a passé une matinée toute tranquille (courses parce qu'elle avait pas de thé ni de lait, achat d'un caleçon de bain pour mon chéri et du coup on avait visité la ville), arrivée de Manu (le chéri d'Aurèle) et mangeage, baignade, séchage au soleil - et j'oubliais : tartinage de Jonathan parce qu'avec sa peau couleur poulet pas cuit c'était dangereux et moi j'aime bien mettre de la crème, tant que c'est aux autres). Aurèle nous a rejoints, on est allés prendre l'apéro (diabolo cerise pour moi et Red Erick pour les autres) en terrasse d'un café en jouant à "Gang of four", mythique jeu entre le tarot et le trouduc sur décor maoïste, même que Jonathan est arrivé à 99 points mais ne voulait pas perdre malgré notre appétit croissant, alors notre pique-nique sur la plage (la vraie) s'est déroulé en regardant la nuit tomber, et l'eau était vraiment froide alors Aurèle et moi y avons juste fait un petit tour. Après on a tenté la conférence dans la yourte mais les gens posaient des questions vraiment débiles ("ils font quelle taille?", "c'est quoi leurs couleurs préférées"... et j'en passe!), alors on s'est réfugiés à l'appart où on a discuté tranquillement. Une fois couchés, on a eu une presque-engueulade avec Jonathan après laquelle on a réussi à parler pour de vrai, et du coup on s'est levés super tard le lendemain, récupérant un vrai rythme de vacances.

Alors on a commencé la journée en mangeant plein de melon et après on a tenté la plage mais il faisait un peu frisquet alors on a pas tardé après la baignade et on est rentrés prendre un thé bien chaud, et on est restés toute l'après-midi à parler avec Manu. On a un peu refait le monde et aussi pris de ses nouvelles. Quand Aurèle est rentrée on avait presque fini de préparer le repas, on a avalé notre monumentale omelette (lardons, gruyère, crème, oignons,... tout ce qui traïnait dans le frigo) et les patates sautées assorties, et on a fait une soirée jeux (on avait emmené "Citadelles" aussi, et ils sont vite devenus dépendants). J'avais un peu le blues parce qu'on repartait le lendemain mais déjà j'évitais le stress du lundi matin, puisque je reprenais que le mardi, alors j'ai choisi de ne garder que la joie de m'être évadée de Paris quelques jours.

Et le lundi matin, après avoir fini nos sacs, on a encore eu le temps d'aller faire trempette et de ramasser du sable, et comme le bus était en retard on a vu passer plusieurs fois les annonceurs du cirque Zavatta "ce soir dans votre ville" avec leur chameau boudeur et leurs aurochs (c'est disparu mais Djo semblait convaincu) pleins de cornes. Le chauffeur, pour gagner du temps, avait décrété le bus gratuit ce jour-là, et sa vitesse excessive nous a réhabitués au rythme parisien. J'ai dormi tout le trajet avec la tête sur les genoux de Jonathan, et on a retrouvé la moiteur de la capitale.

Mardi matin il est reparti en Autriche, où il est le témoin de mariage d'Alexandra, et il ne revient que lundi et j'avais envie de l'attacher comme je l'en avais menacé, parce qu'il a pas le droit de repartir déjà!

La suite au prochain numéro, si vous avez lu tout ça c'est que vous avez quand même pas grand-chose à foutre en ce long week-end. Moi je vais rejoindre Lunar qui m'a appellée pour qu'on se fasse un cinéma en plein air, alors bonne soirée à vous et vous inquiétez pas j'arrête de déprimer.

mercredi 13 août 2003

Nouvel amour

Vous allez me dire : "Quoi, t'es "encore" amoureuse?!?". Eh bien oui. Sincèrement, irréversiblement, sans aucun doute possible : j'aime la Bretagne. Ouf ça y est, j'ai avoué. Bon, vous vous en doutiez déjà un peu mais parfois il faut que les choses soient dites.

Il y aurait plein de bonnes raisons à présenter : le fait que, du moins quand j'y vais, il y fait toujours beau - même que j'ai bronzé, je vous assure. La chaleur rendue agréable grâce au vent du large. Les amis chez qui on a logé, qu'on avait pas vus depuis longtemps. La formidable animation de cette ville de plus de 2000 habitants (!)(enfin surtout dimanche matin, jour de marché, parce que sinon les gens s'entassent sur la plage, hein). Les paysages sublimes des alentours, bon ok je suis pas allée voir mais de la plage ça avait l'air beau, au loin. Et, heu... voyons voir... les magasins débordants d'une foultitude de choses fabuleuses (à noter : le plat à salade en forme de coquille St Jacques avec un portrait de marin au fond. Sublissime, dans le genre kitch).

Mais pour de vrai, je le reconnais, ce que j'aime en Bretagne c'est la mer. La bonne température, pas trop de gens (enfin limite mais je fais des efforts pour arrêter d'être misanthrope, la mer ne m'appartient pas que à moi. Ou... disons que je peux être gentille et la prêter parfois). Juste un chouïa trop salée mais on s'y fait. Et puis quand même, c'est trop bon de se précipiter dans l'eau, de s'y fondre, de s'y dissoudre, de se battre contre elle quand y'a des vagues, de la laisser s'enrouler autour de mon corps, de s'y sentir comme une goutte prête à perdre son identité, prête à mourir, et de sentir qu'elle me rend à moi-même, lavée comme jamais un bain ne pourra le faire, vidée des doutes et du stress, emplie d'une grande sérénité. Me sentir moi, entière, vraie, unique, sauvée de la noyade du métro. Me sentir jolie et drôle et sentir mes idées de nouveau. Merci, mer.

jeudi 7 août 2003

Vacances de quatre jours

et non pas week-end prolongé. Ca y est. J'ai fini ma journée de travail. Et ma semaine. En fait on dégouline autant hors du bureau mais au moins on se console en pensant à la mer : je pars demain en Bretagne, et je suis pas sûre d'en voir autre chose que la mer. Je rêve de rester dans l'eau trois jours d'affilée... chiche. Pour voir. Et pour une fois je serai sans doute pas la seule à me baigner, enfin j'espère.

Hier soir je suis allée voir l'appart tout beau-tout neuf de mon petit frère adopté Jérémy-Laitue. Je suis arrivée la première, et pourtant j'avais cédé au charme de Clignancourt et traîné dans les petits magasins pour lui trouver 2-3 babioles, histoire de fêter la crémaillère. Romain m'ayant signalé qu'ils avaient oublié d'emmener de la vaiselle, j'ai pris deux tasses, et connaissant son mode de vie, j'ai pensé à la bougie anti-tabac. J'ai sauté sur l'occasion de découvrir sa salle de bains en allant prendre une douche (quasi) froide, et après un détour par le supermarché pour prendre des fournitures (et retrouver Romain accompagné de Mattou), on s'est retrouvés à 11 dans son 20 m3 (dont quatre guitares, c'est vrai, mais elles prennent de la place aussi!).

Là j'écoute Noir Désir en blogguant (le premier entravant notablement le second), à la Bulle, en compagnie de gens charmants qui m'assurent que ce ne sera pas une soirée bloggueurs.

Bon en fait je raconte tout n'importe comment et pas grand-chose d'interessant mais j'ai trop chaud pour faire le tri. (comment ça, c'est comme ça à chaque fois? Heu... non, je dois bien avoir un ou deux posts construits. Bon ok je mets pas de liens mais y'en a, hein). En fait en ce moment j'ai l'ompression de n'avoir le temps de rien faire... penser à se réserver des soirs tranquilles. Et penser à prendre le temps de voir plus ces gens que je considère comme des amis mais que je connais encore trop peu. Penser à communiquer avec [Eve->http:perso.all-3rd.net/eve/blog/] et Romain. Penser à appeler [Lunar->http:lune.talath.net/~lunar/blog/] pour le voir un peu plus s'il a le temps. Penser à revoir Eal avant qu'il retourne en Israël. Penser à écrire à ma soeur allemande dont 'est l'anniversaire bientôt et qui n'a pas eu de mes nouvelles depuis plusieurs mois. Penser à rappeler mes vieux amis presque perdus de vue par périodes. Tout ça, quoi.

lundi 4 août 2003

Coma idyllique

ou les caresses selon Ford. attention je pique une blague de Davux qu'était bonne pour une fois : Bon ok, je suis de nouveau la dernière à blogguer. Tant pis, m'y attaque quand même.

Cette Gipsy-night m'a occasionné quelques interrogations métaphysiques (non, ok, juste physiques) : les jambes de [Maïa->http://www.20six.fr/-/fr/weblog/eaov6xtslg6g] sont admirables, cela m'a marquée dès la première fois que je l'ai vue. Mais d'autres parties de son anatomie laissent rêveuse, il me faudra quelque temps (ou/et de plus amples explorations) pour savoir ce que je préfère chez elle.

En même temps, raconté comme ça, on pourrait croire qu'elle n'avait amené que son corps. Eh bien même pas! On a eu droit à son sourire, ses remarques sur les hommes qu'ils prennent bien car accompagnées du premier, sa faculté surhumaine à doser le Bloody Mary.

En fait y'avait d'autres gens à la soirée, hein, mais elle était la reine incontestée pour tous : même [Galaxy->http:lune.talath.net/~galaxy/blog/] a cédé à l'idôlatrie et a posé ses mains sur elle, même s'il est sans doute le seul que ça ait laissé froid. [Manu->http:perso.all-3rd.net/manu/blog/], lui, gardait ses distances vis-à-vis de l'orgie malgré quelques tentatives pour abuser de lui, mais en même temps il pouvait pas partir, puisque ces choses inavouables (hum) se déroulaient chez lui. [TDD->http:www.tddsworld.com/blogs/eapc] avait prévu un grand sac psychologique pour mettre dedans toutes les vannes qu'on lui balancerait (pas de doute il nous a manqué!) et il était tellement stoïque que ses mains n'ont pudiquement carressé que les cheveux roux (donc la tête puisque c'est une teinture). [Jadawin->http:tuxaco.ath.cx/] était à mille lieues de là et se concentrait sur l'image de son pingouin. L'important c'est qu'[il nous aime->http:tuxaco.ath.cx/blog1.php?max=309&min=309]. [Eve->http:www.evelafee.net/] était... heu... moins neutre qu'elle ne le laisse entendre (si elle racontait son blog atteindrait le X). [Davux->http:etudiants.insia.org/dammouia/blog/], ben... il fait toujours fantasmer avec sa peau dorée (Ambre), et certains en ont profité. Jonathan est resté presque une demi-heure avec la chemise ouverte, encore une victoire contre la pudeur. [Lunar->http:lune.talath.net/~lunar/blog/] s'est lui aussi fait ouvrir la chemise mais a failli s'étrangler quand Maïa lui caressait le torse pendant que je lui mangeais le cou. Heureusement qu'il s'était remis dimanche!
Ze, avec sa consommation excessive d'Orangina, jouait les arbitres silencieux. Et il m'a prêté son lit lorsque la fatigue m'a terrassée.

Présentation

J'ai commencé à ouvrir les pages de mon carnet intime lors de mon passage à la non-exclusivité amoureuse, parce que j'avais besoin de poser des mots sur ce que je vivais et de le partager. J'aime garder ici des traces de moi, parce que je suis souvent surprise de retrouver longtemps après quelles furent mes pensées et émotions à un moment donné... ma démarche ignore toute pudeur, soyez prévenu.e.s. Ainsi donc, voici mes amours, ma vie en squat, et quelques réflexions politiques.